Le Premier ministre guinéen, Jean-Marie Doré, a présidé vendredi les travaux de la 14e réunion du Groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G). Au cours de cette réunion, les membres du GIC-G doivent avoir une concertation et une série d'échanges de vues avec le corps diplomatique, des partenaires au développement, des membres de l'organe de transition en Guinée (CNT), la Commission nationale électorale indépendante (CENI), les Forces vives, l'Alliance nationale pour le renouveau et le bloc des Forces patriotiques.
Selon le représentant du secrétaire exécutif de la CEDEAO, l'un des coprésidents des travaux, cette 14ème réunion a été convoquée sans délais pour "examiner les facteurs qui menacent le processus du 2e tour des élections".
Il s'est toutefois félicité du fait que tous les candidats ont accepté les résultats définitifs donnés pas la Cour suprême.
L'arrêt de la Cour suprême confirme l'opposition au second tour de l'élection présidentielle du 27 juin des candidats Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé accrédités respectivement de 43,67% et 18,25% des suffrages exprimés.
Le représentant de l'Union africaine, Ibrahima Fall, a remercié le gouvernement de transition et tous les acteurs politiques et sociaux pour avoir accepté de faciliter la réussite de la transition en Guinée.
"Nous pouvons vous rassurer en tant que Groupe international que nous sommes vous apporter notre soutien pour une sortie définitive de la crise en Guinée", a-t-l déclaré.
Le Premier ministre guinéen Jean-Marie Doré, a pour sa part, salué la volonté des membres du GIC-G, les partenaires au développement et tous les autres acteurs qui n'ont jamais cessé d'apporter un soutien sans faille à la Guinée.
"Nous demandons l'apport des uns et des autres pour venir à terme de cette transition qui tend vers la fin", a-t-il sollicité.
Le GIC-G comprend les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine, le Nigeria (président en exercice de la CEDEAO), le Malawi (président en exercice de l'Union africaine), l'Allemagne, l'Espagne, le Japon, le Canada, le Burkina Faso ( médiateur dans la crise guinéenne), le Maroc, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal mais également des organisations internationales que l'UE, l'UFM, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), le CENSAD, la Banque mondiale et le FMI.
La fin des travaux, prévue en fin de journée, doit être sanctionnée par un communiqué final. – Xinhua