En Guinée, le groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G) a exprimé vendredi 23 juillet 2010 à Conakry sa « confiance par rapport à la poursuite du processus électoral » qui doit aboutir à l'élection d'un président civil et mettre un terme à 25 ans de régime militaire. Le groupe de contact a eu une séance de travail avec les deux candidats du second tour, la Commission électorale nationale indépendante et le ministère de l'Administration du territoire et des affaires politiques. La date de ce second tour, prévu début août, n'a pas encore été fixée.
Entre les deux tours de l’élection présidentielle, la communauté internationale vient renouveler son engagement vis-à-vis de la Guinée.
« Nous avons conclu une séance très intéressante avec la la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le ministère de l'Administration du territoire et des Affaires politiques (Matap) et les deux candidats. Nous avons eu un débat très positif, un dialogue constructif et une discussion franche sur tous les moyens qui doivent être mis en œuvre avec le soutien de la communauté internationale pour assurer que les contraintes qui ont été annoncées lors du premier scrutin soit levées», explique Said Djinnit est le représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest. « Il s'agit de créer les meilleures conditions possible pour un scrutin apaisé dans le but de produire un président, dans les conditions de transparence et d’équité ».
Dans les coulisses des négociations, des voix se sont élevées pour dénoncer des hauts responsables guinéens qui voudraient retarder la tenue du second tour.
« Il y a évidemment des gens qui ne sont pas au même niveau de volonté et de détermination. C’est le propre de la vie. Nous, en tant qu’un comité international, nous sommes toujours là pour soutenir ce que nous percevons comme étant le sens général de l’intérêt du pays et le consensus qui semble émerger », conclut Said Djinnit. - RFI