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La France répond aux insultes des médias iraniens sur Carla Bruni

Sep 03, 2010

Les insultes de la presse iranienne sur Carla Bruni ont indigné la France. Le ministre français des Affaires étrangères a effectivement annoncé que c'était « inacceptable ».

Carla Bruni avait rejoint certaines célébrités françaises afin de lancer un appel à l'Iran pour la libération de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, en promettant que la France continuerait de défendre cette femme iranienne.

Mohammadi-Ashtiani, âgée de 43 ans et mère de deux enfants, est accusée d'adultère et de complicité dans le meurtre de son mari. Elle a été condamnée en 2007 à la peine de mort par lapidation, mais la date de la sentence n'a pas encore été arrêtée.

« Répandre votre sang, priver vos enfants de leur mère, mais pourquoi ? Parce que vous avez vécu, parce que vous avez aimé, parce que vous êtes une femme, une Iranienne ? Tout en moi se refuse à l'accepter », a écrit Bruni la semaine dernière dans une lettre ouverte à Ashtiani.

La femme du président français a également exprimé son mécontentement concernant la lapidation. Elle a pour cette même raison été qualifiée de « prostituée » par les médias iraniens. « Bruni est devenue la première dame de France en brisant l'ancien mariage de Sarkozy, et l'on entend dire qu'elle a actuellement des relations extra-conjugales avec un chanteur », a annoncé le journal Kayhan.
Au regard de ses antécédents, il n'est pas difficile de comprendre le soutien de Carla Bruni pour Ashtiani, déclare le journal le 31 août, et d'ajouter qu'en réalité la première dame devrait être condamnée à mort.

« Nous faisons savoir aux autorités iraniennes que les injures proférées par le quotidien Kayhan et reprises par des sites internet iraniens à l'égard de plusieurs personnalités françaises, dont Mme Carla Bruni-Sarkozy, étaient inacceptables », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. « Nous faisons passer ce message par les voies diplomatiques habituelles », a-t-il précisé. - Xinhua