Guillaume Soro, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et actuel Premier ministre d’Alassane Ouattara, l’un des deux présidents de la Côte d’Ivoire a effectué ce jeudi 20 janvier un voyage au Burkina Faso où il a rencontré le président Blaise Compaoré.
Avant lui, l’émissaire de l’UA, le Premier ministre Kenyan Raila Odinga qui a été récusé par le camp Gbagbo après l’échec de sa médiation avait fait une tournée dans quelques pays à savoir le Ghana, le Mali et le Burkina Faso.
Guillaume Soro a indiqué que le gouvernement ivoirien d’Alassane Ouattara et le président Compaoré ont fait appel au droit d’ingérence pour imposer la démocratie en Côte d’Ivoire. Il estime que le peuple ivoirien s’est exprimé avec un taux de participation record lors des élections présidentielles : «on ne peut ignorer sa volonté de changement » a-t-il martelé. Guillaume Soro a dit que la démocratie doit survivre, « sinon, ce serait le retour aux présidences à vie, et cela est inacceptable dans notre époque contemporaine».
Après le Burkina, Guillaume Soro s’est rendu à Lomé au Togo (sur la photo avec le Premier ministre togolais Gilbert Fossoun Houngbo) où il a été reçu par le président Faure Gnassingbé. Après Lomé, le chef du gouvernement d’Alassane Ouattara se rendra à Niamey et Abuja pour rencontrer le président Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Le point culminant de sa tournée sera le sommet de l'Uémoa, où il va plaider pour que les mesures financières restrictives soient appliquées contre le gouvernement de Laurent Gbagbo. Le bras de fer entre les camps Ouattara et Gbagbo poussera à la guerre?
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