19H10 - Plusieurs villes de l'ouest de la Libye sont «aux mains du peuple» et «préparent une marche pour libérer Tripoli», a affirmé à Nalout un membre du comité révolutionnaire de cette cité de 66 000 habitants à 60 kilomètres de la frontière tunisienne. «Les villes de al-Rhibat, Kabaw, Jado, Rogban, Zentan, Yefren, Kekla, Gherien, Hawamed sont également libérées depuis plusieurs jours. Dans toutes ces villes, les forces de Kadhafi sont parties et un comité révolutionnaire a été mis en place, sous l'autorité du gouvernement interimaire de Benghazi», a-t-il déclaré.
19H00 - Kadhafi n'aurait plus les moyens de faire usage de ses armes chimiques, selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Si la Libye détient 9,5 tonnes de gaz moutarde, elle ne disposerait plus du matériel nécessaire pour s'en servir.
18H59 - A Benghazi en Libye, 256 personnes ont été tuées et 2 000 blessées, selon des médecins de cette ville cités par le Comité international de la Croix Rouge (CICR).
18H25 - En Libye, la ville de Misrata est attaquée par les airs, selon le Libyan Youth Movement sur Facebook. Quelques minutes plus tard, le mouvement indique qu'il n'y aurait que peu de dégâts.
18H14 - Kadhafi jure de rester en Libye et blâme Al-Qaïda et les étrangers pour les troubles dans son pays, dans une interview à une chaîne serbe, rapporte France 24. Il a assuré que Tripoli était une ville sûre et condamné la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
17H20 - Le «Conseil national» n'entend pas entamer de négociations avec le «Guide», indique Al Jazeera.
16H51 - Les Etats-Unis sont prêts à fournir «toute forme d'aide» à la Libye, déclare la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. «Nous voulons qu'il (Kadhafi, ndlr) parte et qu'il rappelle ses mercenaires», précisant que Washington n'est «engagé dans aucune négociation» avec le colonel de Tripoli. «Nous avons contacté de nombreux Libyens qui tentent de s'organiser dans l'est (du pays) au moment où la révolution s'étend aussi vers l'ouest», ajoute-t-elle.
16H40 - Des heurts ont éclaté à Tajoura, à 14 km de Tripoli, selon Al Jazeera.
16H30 - Deux sénateurs américains influents (le républicain John McCain et l'indépendant Joe Lieberman) se déclarent favorables à la reconnaissance d'un gouvernement de transition en Libye et d'une assistance américaine aux insurgés.
16H17 - Le «Conseil national» sera «le visage de la Libye pendant la période de transition», déclare un porte-parole Abdelhafez Ghoqa, à Benghazi la deuxième ville du pays et fief de la contestation. Il a expliqué ajouté que les consultations se poursuivent à propos de la composition et de la fonction de ce nouvel organe.
15H59 - En Tunisie, le Premier ministre Ghannouchi annonce sa démission. Ce proche de Ben Ali avait pris les rênes d'un gouvernement de transition après la chute du raïs le 14 janvier. Les manifestants réclamaient son départ. Samedi trois d'entre eux avaient trouvé la mort à Tunis.
15H55 - Les dirigeants de l'opposition libyenne annoncent un gouvernement de transition. Ils ont mis en place un «Conseil national» représentant les villes tombées aux mains de l'insurrection en Libye.
15H40 - A Beyrouth au Liban, à l'appel de groupes de jeunes sur Facebook, plusieurs centaines de personnes manifestent contre le système confessionnel en scandant : «La révolution est partout... Liban, c'est à ton tour!» Le système en place est basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de «démocratie consensuelle» Il garantit une parité entre musulmans et chrétiens minoritaire. Il est toutefois accusé d'être à l'origine de tous les maux du pays comme la corruption, le gaspillage, le clientélisme...
15H30 - La Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) se félicite du recours du Conseil de sécurité de l'ONU à la Cour pénale internationale (CPI) appelant les autorités libyennes à cesser «l'élimination des civils immédiatement».
15H07 - Seif Al-Islam assure que la famille Kadhafi est «très modeste» et n'a pas d'argent à l'étranger, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé un gel des avoirs financiers du clan du numéro un libyen.
14H46 - A Bahreïn, le Parlement gronde. Le groupe chiite au parlement bahreïni confirme sa démission en bloc, au lendemain de l'annonce d'un remaniement ministériel que l'opposition a jugé insuffisante.
14H38 - Tony Blair a téléphoné à Kadhafi. L'ancien Premier ministre britannique a essayé de le persuader à plusieurs reprises de le persuader d'arrêter les violences contre son peuple.
13H47 - Les manifestants anti-Kadhafi semblent contrôler Zawiyah près de Tripoli où ils ont manifesté par milliers contre le régime lors d'une visite de presse organisée par les autorités.
13H55 - "Point de non-retour" - Le départ de Kadhafi est "inévitable", estime le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini. La situation "a atteint un point de non-retour. Nous n'avions jamais vu une situation où le chef d'un régime donne l'ordre de tuer ses propres soeurs et frères en allant jusqu'à payer des mercenaires".
13H40 - 1.800 évacués à Malte - Un ferry italien est arrivé dans le port de La Valette avec près de 1.800 employés de la compagnie brésilienne Odebrecht (travaillant dans le pétrole et le bâtiment) originaires notamment de pays d'Asie.
13H07 - Colère ailleurs - La contestation se poursuit dans d'autre pays arabes. A Tunis, de nouveaux heurts opposent jeunes et policiers dans le centre-ville, au lendemain d'affrontements ayant fait trois morts. A Oman, deux personnes ont été tuées par la police lors de la dispersion d'une manifestants de chômeurs dans la ville de Sohar.
13H00 - "Où est le gouvernement égyptien?" - C'est la colère à Ras Jedir, poste-frontière à la frontière tuniso-libyenne, où arrive un flux d'Egyptiens. Des centaines de personnes ont dormi dehors sur leurs valises malgré le froid. "Où est le gouvernement égyptien ? Où est l'armée égyptienne ?", crient des réfugiés. "Il pleut, on est assis sous la pluie et rien ne bouge", lance un homme. "Ils nous disent que des bateaux et des avions vont venir, mais on ne sait pas si c'est vrai", raconte un autre réfugié à une équipe de télévision de l'AFP.
"Despote"
12H52 - Manifestation - Des milliers d'habitants de la ville de Zawiyah, près de Tripoli, manifestent contre le régime de Kadhafi lors d'une visite de presse pourtant organisée par les autorités libyennes, rapportent des témoins.
12H41 - Grèce - Quelque 4.600 étrangers, majoritairement Chinois, évacués de Libye sont arrivés en Grèce. Quatre ferries grecs ont accosté au Pirée, près d'Athènes, et deux autres à Héraklion, en Crète. Plus de 12.000 personnes ont été évacuées via la Grèce depuis le début des violences.
12H15 - Immunité levée - Le Royaume-Uni lève l'immunité diplomatique de la famille Kadhafi. "Le pays s'enfonce dans la guerre civile, avec des scènes atroces, où des manifestants sont tués, et un gouvernement qui fait la guerre à son propre peuple, donc bien sûr, il est temps que le Colonel Kadhafi s'en aille", lance le ministre des Affaires étrangères William Hague sur la BBC.
12H05 - Poursuite de l'exode - Un navire militaire italien, le San Giorgio, a débarqué ce matin 258 étrangers, des Italiens et d'autres ressortissants européens, à Catane, en Sicile. "Pour nous, c'est une sorte de miracle que d'être parvenus à rentrer", déclare Francesco Baldassare, un Italien d'une trentaine d'années.
12H01 - "Despote" - Angela Merkel appelle au départ du "despote" libyen. "Il est grand temps qu'il parte", affirme la chancelière allemande dans un communiqué. Mme Merkel et Barack Obama ont convenu samedi soir, lors d'un entretien téléphonique, du fait que "le colonel Kadhafi a perdu toute légitimité" en tant que dirigeant.
11H25 - Un SMS pour 400 euros - "Pendant la nuit, les autorités ont envoyé des SMS aux habitants de Tripoli pour les inviter à aller à la banque et recevoir 500 dinars (environ 406 dollars)", raconte par téléphone un résident de Tripoli. "Ils disent d'apporter un livre de famille". Des files se sont formées devant les banques.
11H05 - Miliciens en 4X4 - A Tripoli, seuls circulent les miliciens de Kadhafi. Des habitants s'aventurent parfois dans les rues pour acheter du pain ou de l'essence, tous deux rationnés. Des chars contrôlent les routes d'accès à la capitale, selon un habitant.
10H57 - PRES DE 100.000 PERSONNES ONT FUI LA LIBYE CETTE SEMAINE, ANNONCE LE HCR - Ce sont en majorité des migrants égyptiens et tunisiens.
10H20 - Prudence européenne - La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton prévient que la répression aura "des conséquences" pour les dirigeants libyens. Mais elle n'appelle pas clairement au départ de Kadhafi, contrairement aux Etats-Unis ou à la France. Explication de cette prudence: certains des 27 pays de l'UE militent encore pour la retenue, par crainte de répercussions sur les citoyens européens encore présents en Libye ou, dans le cas de l'Italie ou de Malte, d'un afflux de réfugiés d'Afrique.
10H15 - "Crise humanitaire" - Plus de 10.000 personnes, en majorité des Egyptiens, ont fui samedi la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir. Le Croissant-Rouge local parle d'une "crise humanitaire" et appelle à l'aide.
EN DIRECT - Au 13e jour d'une révolte sans précédent, le colonel Kadhafi continue de résister à l'insurrection. L'opposition prépare un gouvernement de transition dans l'est de la Libye du pays qu'elle contrôle. A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une série de sanctions sévères -dont un embargo sur les armes et une interdiction de voyager- contre le dirigeant libyen et ses proches.
Samedi soir. - Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution imposant des sanctions sévères au colonel Mouammar Kadhafi, à sa famille et à des proches du régime.
Parmi ces sanctions adoptées par les quinze Etats membres, figurent notamment un embargo sur la vente d'armes et de matériels connexes à la Libye et une interdiction de voyager sur le sol des Etats membres concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi, sept fils et sa fille et des personnes intimement liées au régime.