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Les victimes de la marche du 27 septembre

Oct 01, 2011

Selon Amnesty International «chaque fois que des manifestations populaires ont réclamé des réformes politiques ou économiques, les forces de sécurité guinéennes ont réagi en frappant et tuant des manifestants.»

L’organisation internationale des droits de l’homme indique dans son rapport qu’ «Il est très inquiétant de constater que le président Alpha Condé a recours aux mêmes méthodes brutales que ses prédécesseurs. Bien que le Chef d'État major ait demandé aux militaires de rester dans leurs casernes, il semble que les forces de police n'aient reçu aucun ordre visant à limiter leur recours à la force.»

Selon le gouvernement guinéen «il y a lieu de s’interroger sur la narration et l’interprétation de ces événements» par Amnesty International.

«C’est suite à l’érection des barricades pour empêcher la circulation puis aux jets de pierres sur les policiers, gendarmes et population riveraines que la Police et la Gendarmerie sont intervenues pour rétablir l’ordre.

Plusieurs missions diplomatiques occidentales qui avaient des agents présents sur le terrain ont eu à reconnaitre le professionnalisme des gendarmes et des policiers et ont constaté les dommages occasionnés.

Il est important de rappeler que bien que les formalités administratives relatives à l’organisation de cette marche n’aient pas été respectées, les autorités en charge du maintien de l’ordre ont pris toutes les dispositions pour éviter les débordements», indique le gouvernement.

Il ya effectivement eu trois morts lors de la manifestation. Deux noms des victimes nous ont été données. Ils s'appellent Mohamed Lamine Bah (21 ans, élève, du quartier Concasseur, tué lorsqu'il revenait du quartier Afia-Minière) et Amadou Bhoye Barry, 27 ans, boulanger à Dar-es-Salem. L'une des victimes, n'était pas identifiée, selon l'agent médical trouvé à la morgue.

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