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Bano Sow de l’UFDG libéré

Jan 31, 2012

L’information vient de tomber sur le desk d’AfricaLog.com. Le chargé de l’implantation de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée), Mamadou Bano Sow, également administrateur du siège dudit parti, arrêté le 25 janvier 2012, a recouvré sa liberté provisoire ce soir du 31 janvier, a appris AfricaLog.com auprès de Aliou Condé, secrétaire général de l’UFDG.

L’arrestation de M. Sow serait liée à l’attaque contre le domicile privé du Président Alpha Condé du 19 juillet 2011.

Sa libération intervient après sa confrontation dans la matinée de ce mardi, avec son présumé accusateur, Souleymane Bah dit Général. Cette confrontation s’est déroulée devant les avocats de Souleymane Bah, le doyen des juges d’instruction et les avocats de Bano.

Souleymane Bah, est un militant de l’UFDG qui a été récemment interpellé suite à l’attentat du 19 juillet. Il aurait déclaré devant le juge d’instruction qu’il n’a jamais cité le nom de Bano Sow dans aucune de ses dépositions antérieures. Et que ce sont des affabulations faites en son nom. C’est pourquoi le doyen des juges d’instruction a accepté la demande de mise à liberté provisoire déposée par les avocats de Bano Sow, en attendant d’aller au fond du dossier. Toujours est-il que les propos de Souleymane Bah ont pesé très lourd dans cette libération.

A noter que le 27 janvier, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo avait dit qu’il ne croyait pas à la libération de son collègue avant le retour du Président Alpha Condé qui a pris part au sommet de Davos en Suisse et au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie.

L’opposant, Cellou Dalein Diallo avait demandé vendredi 27 janvier à ses militants de garder le calme jusqu’au retour du Chef de l’Etat guinéen. Mais il avait indiqué que si ce dernier ne faisait rien pour la libération de Bano Sow, l’UFDG, son parti, allait tirer toutes les conséquences de cette arrestation qui n’avait pas respecté, selon lui, la procédure légale qui veut que toute interpellation d’un citoyen soit précédée d’un mandat.

L’arrestation de Bano Sow, comme celle de la plupart des autres détenus à la Maison centrale de Conakry suite à l’attentat contre la résidence privée d’Alpha Condé de juillet 2011, a été faite en violation de la loi. A rappeler que M. Bano Sow a été arrêté en pleine rue et en pleine journée à Conakry alors qu’il sortait d’un restaurant.

Quelques heures après le retour du Président Alpha Condé, Bano Sow a été libéré de façon provisoire.

AfricaLog.com