Le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande a accusé mardi le président sortant Nicolas Sarkozy de jouer sur la peur, et notamment "la peur de la gauche".
Selon le député de Corrèze, le chef de l'Etat, qui brigue un second quinquennat, essaie de convaincre les électeurs que "s'il y a le changement, ce serait un risque pour notre pays".
"Il s'emploie à diffuser cette peur, la peur de l'autre, la peur de l'avenir et la peur de la gauche", a accusé François Hollande lors d'un discours prononcé en plein air sur le port de Boulogne-sur-Mer.
Nicolas Sarkozy soutient que si la gauche revient au pouvoir, "elle va vider les caisses" et "creuser les déficits", a déclaré son adversaire socialiste, en estimant que la droite s'était rendue coupable elle-même de ces deux méfaits.
François Hollande a promis au contraire que si la gauche revenait au gouvernement après ces dix ans d'absence, elle s'attellerait au "redressement financier" des comptes publics et à la "maîtrise de la dette".
A en croire Nicolas Sarkozy, "la gauche, ce serait l'insécurité", a ajouté le candidat socialiste, en rappelant que les violences aux personnes avaient augmenté au cours du quinquennat écoulé et en promettant à l'inverse "la sécurité pour tous".
"Face à la peur, c'est le courage qui gagne toujours", a assuré François Hollande. "Nous avons le devoir de reprendre la marche vers le progrès", a-t-il considéré, en s'engageant à vaincre les "conservatismes". Et de haranguer ses sympathisants réunis devant le bassin Napoléon: "Rien ne doit empêcher le changement!" – AfricaLog avec agence