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Faya Millimouno de retour au pays

May 23, 2012

«Nous devons cultiver la fraternité entre nous et jamais, nous ne devons accepter d’être divisés», lance-t-il à sa descente d’avion.

L’ex numéro 2 de la Nouvelle Génération pour la République d’Ibrahima Abe Sylla a regagné le bercail hier mardi, 22 mai 2012. En attendant de savoir sur sa prochaine étiquète partisane, le démissionnaire de la NGR qui séjournait depuis près de deux mois à l’extérieur du pays, ne semble pas déconnecté des réalités du pays. Il suivait les actualités sociopolitiques guinéennes.

Faya Millimouno: «Je suivais la situation depuis l’extérieur, ce qui se passait ici, les marches qui ont été faites. J’ai suivi par exemple l’interview du Président Alpha Condé sur RFI [le vendredi, 18 mai, NDLR] dans laquelle il a dit qu’il serait le Conseiller de M. Ouattara [Alassane, Président de la République de Côte d’Ivoire, NDLR] en politique. Il est en train de conseiller de bonnes choses à M. Ouattara et de faire toutes les mauvaises ici en Guinée».

Dr Faya de poursuivre: «Il dit aussi que M. Ouattara serait son Conseiller économique. Alors, ou il n’écoute pas M. Ouattara, ou Ouattara n’est pas en train d’être très sincère avec nous ! Parce que tout ce qu’il applique en Côte d’Ivoire comme politique économique et qui marche, c’est le contraire que notre Président applique ici. C’est bien dommage».

Abordant le débat concernant le processus électoral, le porte-parole de l’opposition a son point de vue, au regard des derniers développements de l’actualité politique: «Nous devons ramener le débat au principe. La question n’est pas de savoir si le matériel de Waymark est bon ou pas. Ce n’est pas ça la question. La question c’est : est-ce que Waymark devait être là ou pas? Et à mon avis, il ne devait pas être là. La seule société qui devait être là pour avoir été choisie de façon consensuelle et par appel d’offres international, c’est la Sagem».

Lors de son récent séjour à l’extérieur, Dr Faya Millimouno qui a rencontré des communautés guinéennes, se dit outré par un nouvel élément d’identification de ses compatriotes. Elément basé sur l’appartenance communautaire chez nos frères des Etats-Unis d’Amérique et du Canada: «il y a une chose que j’ai déplorée et que je dois faire savoir au peuple de Guinée. C’est que partout où je suis passé, j’ai fait 6 ans à Montréal et au moins 11 ans à Washington, rappelle-t-il, on n’avait jamais cherché à Washington l’identité d’un mort. Aujourd’hui, lorsque quelqu’un meurt, la première chose que les Guinéens [établis là-bas, NDLR], demandent: "il est de quelle ethnie ?" C’est le résultat macabre que nous avons obtenu en 1 an et quelques mois de la présidence d’Alpha Condé».

Et ce leader d’opinion de lancer cet appel: «Il faut que les Guinéens, nous comprenions que nous sommes des frères. Nous devons cultiver la fraternité entre nous et jamais, nous ne devons accepter d’être divisés».

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