Dominique Desseigne, PDG du groupe Lucien Barrière, ne se soumettra pas au test de paternité réclamé par l'ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati, trois ans et demi après la naissance de Zohra, dont l'identité du père demeure inconnue, a-t-il confié dans un entretien à M, le magazine du Monde, en date de ce samedi.
Selon l'hebdomadaire, Dominique Desseigne est assigné mardi par Rachida Dati devant la chambre civile du tribunal de grande instance de Versailles en reconnaissance en paternité.
Elle avait jusqu'ici toujours refusé de dévoiler le nom du père de sa fille, qui a fait l'objet de nombreuses rumeurs et supputations.
Dominique Desseigne explique qu'il présentera un «intérêt légitime à contester la demande d'expertise», et donc à refuser le test de paternité. Est-il le père de l'enfant? «Il jure qu'il l'ignore», écrit la journaliste.
Aucun tribunal ne peut le contraindre à ce test, précise le magazine. La loi impose en effet le consentement de l'intéressé. Dans cet entretien, l'homme d'affaires refuse de commenter plus «l'affaire» et appelle Rachida Dati «la dame». «La liaison qu'il a entretenue avec elle, n'était à ses yeux, qu'une aventure», poursuit la journaliste de l'hebdomadaire. – AfricaLog avec agence