"L'accusation qui dirait que Rachida Dati a propagé ces rumeurs est une rumeur et je ne crois pas les rumeurs (...) Rachida Dati reste tout à fait notre amie", a assuré Carla Bruni-Sarkozy.
Quant à Pierre Charon, le conseiller présidentiel qui a accusé la députée européenne, "il a parlé avec l'emportement de l'amitié, il a pris cette histoire plus à cœur que nous", a-t-elle jugé. Idem pour l'avocat Thierry Herzog, monté lundi au créneau. "Quels que soient l'amitié, l'affection, le respect que j'ai pour Pierre Charon et pour Thierry Herzog, ils ne sont ni moi, ni mon mari. Et là c'est moi qui vous parle. Et je vous parle au nom de mon mari."
Réfutant l'idée d'un complot et même d'une enquête -ce qui contredit les déclarations du patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini au site Mediapart , la première dame s'est efforcée de dégonfler l'importance de cette affaire, citant Beaumarchais pour illustrer le caractère éternel des rumeurs. "Il est vrai que nous avons été victimes de rumeurs, il est vrai que ce n'est pas très agréable. Il est vrai aussi que ça n'a aucune, mais aucune importance pour nous", a-t-elle indiqué, assurant que pour le couple "c'est une page tournée depuis bien longtemps". Difficile dans ce cas d'imaginer l'avocat de Nicolas Sarkozy être allé de son propre chef parler au micro RTL...
Sans doute pour couper court à une nouvelle grogne des élus comme de l'électorat de droite, Carla Bruni-Sarkozy a voulu assurer le pays que l'Elysée est au travail. "Mon mari n'a qu'une seule préoccupation, ce ne sont pas les commentaires, ce ne sont pas les rumeurs, ce sont les Français et la France qui traversent une crise très difficile", a-t-elle expliqué. Avant d'ajouter : "Et moi, mon travail, c'est d'aider mon mari." – ALog Buzz avec l’Express