Les autorités guinéennes ont annoncé «l’existence d’un projet d’assassinat des leaders politiques les plus populaires et certains hauts responsables de l’armée ». Le chef d’état-major de la gendarmerie et commandant de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral FOSSEPEL, le général Ibrahima Baldé met en cause des éléments de l’armée dirigés par un officier supérieur. Qui est cet officier supérieur?
Le Premier ministre de transition, Jean Marie Doré, a également martelé: « Je rappelle à ces caciques à ces velléitaires de la rébellion qu’ils sont déjà identifiés, on les connait. Ils se réunissent à Conakry, ils se réunissent à Kindia et parfois ailleurs. C’est le lieu de dire, à l’intention de la communauté internationale et de la communauté nationale que le gouvernement de la république ne restera pas indifférent à cette agitation qui a pour but de troubler la paix civile, de lacérer l’unité nationale et dévoyer notre pays ».
Il n’ya pas de doute que la transition Guinéenne traverse une étape cruciale à la veille de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour suprême.
Selon le général Ibrahima Baldé « la stratégie préconisée par ce réseau se résume en deux éléments: en cas de troubles à l’ordre public, porter les tee-shirts des partis politiques, infiltrer la foule et commettre des crimes ; où confectionner et porter les casquettes et tee-shirts de la FOSSEPEL, en se faisant passer pour des membres de cette force pour le même objectif ».
Il faut rappeler que l’ex chef de la Junte, le capitaine Moussa Dadis Camara est toujours en convalescence à Ouagadougou et reste le personnage énigmatique dans le processus de démocratisation de la Guinée. – AfricaLog