L’un est bon militaire et l’autre ne l’était pas. C’est la grande différence entre le général Sékouba Konaté et le capitaine Moussa Dadis Camara.
Dans son discours du 2 Octobre le général d’armée Sékouba Konaté a expliqué : «Je tiens à dire que je ne suis pas homme à ne pas assumer ses responsabilités. Seulement, je ne crois pas que c’est à moi de tout faire. Chaque fois que ce sera nécessaire, j’agirai et je réagirai.
La recherche du compromis pour moi n’est pas une faiblesse, mais un effort d’équilibre et d’équité dans un climat dominé par la suspicion, les préjugés, les procès faciles et les condamnations sans discernement.»
Le général d’armée a montré son incompétence dans le traitement de plusieurs dossiers. La sortie médiatique récente a été condamnée. L’homme avait perdu la tête?
Il faut reconnaitre que Sékouba Konaté a pu retourner plusieurs situations explosives et assumer certains risques. Au Maroc il avait tactiquement poussé l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alexandre Cécé Loua de convaincre le capitaine Dadis à renoncer au pouvoir.
En janvier 2010, lorsque le commandant Pivi a fait son «coup d’Etat» après le déplacement du général Konaté à Ouagadougou pour rencontrer Dadis, Sékouba a retourné la situation en signant l’accord de sortie de crise.
Les bérets rouges qui assuraient la sécurité de Sékouba Konaté viennent d’être parqués au camp Makambo.
Lors de son discours du 2 octobre le général Sékouba Konaté en stratège militaire a porté le béret vert. Le signe d’une nouvelle phase militaire – AfricaLog.com