Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé mardi que des pourparlers étaient en cours pour soumettre aux juges de la CPI des informations sur des atrocités commises en Côte d’Ivoire et permettre l’ouverture rapide d’une enquête sur les violences. Plus de 1.500 personnes ont été tuées en Côte d’Ivoire depuis la présidentielle du 28 novembre 2010 selon les organisations des droits de l’Homme.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo a dit: "Nous sommes en train de réunir des informations pour ouvrir une enquête. Nous sommes préoccupés par de récentes informations faisant état d`atrocités dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et nous tentons d’établir ce qui s’est exactement passé".
Au Sénat Américain, le jour du bombardement d’Abidjan par les forces françaises, le Sénateur Républicain de l’Etat d’Oklahoma, Jim Inhofe, membre de la commission des armées et des Affaires étrangères a fustigé l’attitude de l’administration Obama dans la gestion de la crise ivoirienne et demandé une audition de la branche législative des Etats-Unis sur «les atrocités commises par Alassane Ouattara et le massacre à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Ouattara n’a pas gagné les élections. J’ai parlé avec les Chef d’Etat en Afrique qui ne comprennent pas qu’au moment où l’Union africaine avait envoyé un représentant pour le dialogue, Ouattara a engagé des violences et le massacre des civils. Quelle légitimité a-t-il de diriger ce pays avec ce genre de tueries. Il n’a pas gagné les élections, j’ai transmis des informations à Hillary Clinton. J’espère que les Etats-Unis vont reconsidérer leur position après le massacre commis pas Ouattara à Duékoué.»
Les forces pro-Gbagbo avaient tiré lors d’une manifestation des femmes à Abobo, tuant 7 femmes. Le tir d’un obus était tombé sur un marché d’Abidjan, tuant des innocents civils. Ces violences aveugles ont été condamnées par les organisations de défense des droits de l’Homme, la communauté internationale et le gouvernement formé par Alassane Ouattara.
Les images des violences en Côte d’Ivoire obtenues par la rédaction d’AfricaLog.com sont graves et atroces. Les populations qui souffrent déjà, sont manipulées et exposées par les politiciens assoiffés de pouvoir. La situation humanitaire est dramatique.
Selon Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la Fédération Internationale des droits de l’Homme (FIDH), les exécutions se poursuivent à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
La France et l’ONU auraient bombardé Abidjan pour stopper les massacres.
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