Au banquet franco-africain du 14-Juillet, le menu était sans doute appétissant, mais il devait avoir un arrière-goût amer. Un malaise plane sur ces festivités voulues par la France autour de ses ex-colonies, amplifié par l’absence très remarquée de Laurent Gbagbo, le chef d’Etat d’un pays qui compte dans la politique africaine de la France.
Le Béninois Francis Kpatindé a baissé le son de sa télévision, mercredi, quand les soldats de 13 pays africains défilaient à Paris, pour la fête nationale française. "De qui se moque-t-on?", s'est-il demandé, choqué que Paris célèbre ainsi l'indépendance de ses ex-colonies.