Le candidat à l'élection présidentielle en Guinée, Alpha Condé, a jugé, jeudi, qu'il n'était pas nécessaire de faire venir le médiateur Blaise Compaoré à Conakry, après le report du second tour à une date indéterminée, et a affirmé: "nous pouvons régler nous-mêmes ce problème".
"Nous n'avons pas besoin de médiateur", a déclaré M. Condé au cours d'une interview au siège de campagne de son parti.
La commission électorale guinéenne n'est pas parvenue jeudi à fixer une date pour le second tour de l'élection présidentielle.
La Ceni (Commission électorale nationale indépendante) avait annoncé la veille le report du scrutin, initialement prévu dimanche, et devait se réunir jeudi pour décider d'une nouvelle échéance.
Dernière minute: Le magasin de stockage du matériel électoral mis à disposition de la CENI par l'armée au camp "Almamy Samory Touré" vient de prendre feu.
Aucune explication pour l'instant sur l'origine du feu.
Les sapeurs pompiers se battent actuellement contre les flammes.
Les premiers commentaires ne sont pas favorables aux membres de la CENI :
« Je m’adresse à vous à un tournant critique de l’évolution de notre processus de Transition. Après l’espoir que cette entreprise historique a suscité en Guinée et à travers le monde, l’heure est aux doutes et aux interrogations. »
Le discours du général d’armée Sékouba Konaté, Président de la transition guinéenne en intégralité
Jeudi, 16 septembre 2010.
Le «triumvirat» Sékouba-Tibou-Doré qui dirige la Guinée vient de coordonner avec brio une offensive politique. La rencontre médiatisé du Premier ministre Jean-Doré avec les sages de la Haute Guinée, fief du candidat Alpha Condé a servi de leurre. Comme un matador qui connait les comportements de ses sujets, le Premier ministre était conscient que l’acte va surchauffer les esprits.
Le président de transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a demandé mercredi soir l'intervention du médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré, après le report du second tour de la présidentielle, estimant que son pays va "vers l'impasse".
Les autorités guinéennes ont décidé de reporter le second tour de l'élection présidentielle prévu dimanche en raison de préparatifs insuffisants, ont indiqué mercredi des responsables de la commission électorale nationale indépendante (Ceni).
La nouvelle date du scrutin, censé permettre le retour d'un gouvernement civil en remplacement de la junte militaire au pouvoir depuis le décès du président Lansana Conté en 2008, devrait être annoncé jeudi.
Le camp de Cellou Dalein Diallo, l'un des deux candidats au second tour de l'élection présidentielle guinéenne prévu le 19 septembre, demande le départ du Premier ministre Jean-Marie Doré, estimant qu'il n'a plus de crédibilité pour conduire le processus électoral.
Le général Sékouba Konaté, président du régime de transition en Guinée, a tenu à s'adresser mercredi à ses troupes à Conakry pour réaffirmer la neutralité de l'armée, avant une décision sur le maintien ou non à dimanche du second tour de l'élection présidentielle.
Le 14 septembre, les habitants de Conakry ont été réveillés par la triste nouvelle de la mort à Paris, de M. Ben Sékou Sylla, Président de la Céni (Commission électorale nationale indépendante). Ben Sékou Sylla, Ben pour les intimes est décédé à l’âge de 57 ans, après six mois de maladie.