Le déploiement des troupes angolaises à Bissau "est illégal et anticonstitutionnel", estime le Parti de la Rénovation Sociale (PRS, principale formation de l'opposition) dans un communiqué de presse.
Le coup de force de militaires, jeudi en Guinée-Bissau, qui s'apparente à un "putsch" au sein des forces armées, intervient sur fond de trafic de cocaïne, ce petit pays instable étant devenu un important point de transit et de stockage de la drogue sud-américaine.
Le président de Guinée-Bissau Malam Bacai Sanha a assuré que la situation était "calme" dans son pays, invoquant une "confusion entre militaires" après l'arrestation jeudi du Premier ministre par des soldats, a rapporté la radio portugaise Antena 1.
"La situation est calme. Il n'y a pas de problème", a déclaré le président Sanha, dans une déclaration retransmise par Antena 1.
Des militaires de Guinée-Bissau ont arrêté jeudi le Premier ministre Carlos Gomes Junior et menacé de le tuer, ordonnant que des manifestants en sa faveur quittent les rues de la capitale Bissau, selon des sources concordantes.
Les mutins ont également arrêté le chef d'état-major, le général José Zamora Induta, et une "quarantaine d'officiers", selon des sources militaires.