La Cour de cassation a refusé la remise en liberté de Pierre Falcone, condamné en octobre dernier à six ans de prison pour commerce illicite d'armes vers l'Angola entre 1993 et 1998.
Contre l'avis du parquet, la plus haute juridiction française a considéré que le passeport diplomatique accordé à Pierre Falcone par l'Angola en 2003, au titre de sa représentation à l'Unesco, n'offrait aucune "inviolabilité" juridique pour les faits de trafic d'armes, qui sont antérieurs.