Hollande et Merkel veulent imposer des quotas de réfugiés, les ministres des Affaires étrangères se réunissent vendredi autour de la crise des migrants: les Européens sont contraints de réagir, malgré leurs profondes divergences, après l'émotion suscitée par la terrible photo d'un petit Syrien noyé.
L'Europe doit faire face à une crise sans précédent, humanitaire et politique avec l'afflux actuel de réfugiés et migrants, a estimé jeudi à Athènes le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.
Nous devons trouver des réponses européennes à un problème qui ne peut pas être résolu par les États individuellement, a ajouté M. Timmermans, avant des entretiens avec la Première ministre grecque Vassiliki Thanou.
La volatilité constatée ces derniers jours sur les marchés financiers montre à quelle rapidité l'inquiétude peut se propager d'une économie à l'autre, a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), la Française Christine Lagarde.
"Ce que l'on a vu ces dernières semaines, c'est à quel point l'Asie est le coeur de l'économie mondiale et à quel point une perturbation sur un marché asiatique peut se propager au reste du monde", a-t-elle souligné mercredi pendant une conférence dans la capitale indonésienne, Djakarta.
Une motion de défiance pour destituer le président sud-africain Jacob Zuma, avancée par l'Alliance démocratique (DA, opposition), n'a pas été adoptée au Parlement mardi.
L'Alliance démocratique accuse M. Zuma d'avoir enfreint la Constitution quand son gouvernement a permis au président soudanais Omar al-Béchir de quitter le pays en contravention directe d'un ordre du tribunal demandant son arrestation.
Le débat a débuté par une accusation du chef de la DA, Mmusi Maimane, reprochant à M. Zuma d'avoir manqué à son serment d'investiture de défendre la Constitution.
Le Nigérian Aliko Dangote, considéré comme l'homme le plus riche d'Afrique a affirmé lundi qu'il prévoyait d'investir dans des projets miniers et énergétiques et de construire une grande fabrique de ciment au Zimbabwe dont l'économie nationale est toujours en crise.
«Nous avons eu une très bonne réunion avec le président (Robert Mugabe ndlr) et je lui ai dit que nous avions déjà décidé d'investir dans trois domaines: l'énergie, le ciment et le charbon», a affirmé l'homme d'affaires aux journalistes.
«La Côte d'Ivoire ne s'est pas immiscée dans les affaires guinéennes», clame-t-on en Côte d'Ivoire. Alors qu'Alpha Condé affirme qu'il n'a pas demandé à ce pays d'empêcher le retour de Moussa Dadis Camara, à Abidjan, le parti ivoirien au pouvoir - au contraire - estime que les seuls responsables sont les autorités guinéennes. Ce mercredi 26 août, l'avion dans lequel Moussa Dadis Camara se trouvait, a été empêché d'atterrir à Abidjan. L'ancien chef de la junte guinéenne espérait y faire escale pour rentrer à Conakry.
"Je veux trois millions d'euros". Ce serait les paroles d'Eric Laurent, enregistrées par l'avocat du roi du Maroc. Le journaliste a avoué avoir cherché un accord financier, mais dément tout chantage.
Le Conseil constitutionnel du Burkina Faso a publié samedi la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 11 octobre, excluant le candidat du parti du président déchu Blaise Compaoré, a-t-on appris de source officielle.
La déclaration de candidature de M. Eddie Constance Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, l'ex- parti au pouvoir) doit être rejetée, écrit le Conseil constitutionnel.
Le droit n'a pas été dit, c'est plutôt la politique qui a beaucoup pesé, a réagi M. Komboïgo, y voyant une manoeuvre pour exclure le CDP.
Un shérif-adjoint en uniforme a été abattu de sang-froid dans une station-service près de Houston (Texas, sud), un crime qualifié d'exécution samedi par les autorités locales.
J'ai le triste devoir de faire part de la mort d'un adjoint de #HCSO. Hier soir, l'adjoint Darren Goforth a été abattu par balles, a indiqué sur Twitter le shérif du comté de Harris, Ron Hickman.
Darren Goforth, 47 ans, était en train de faire le plein de son véhicule de patrouille lorsqu'un homme s'est approché de lui, dans son dos, et a tiré sur lui une fois.
Dix membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram, condamnés à mort vendredi pour leur responsabilité dans le double attentat-suicide commis en juin à N'Djamena, ont été exécutés par balle samedi dans la capitale tchadienne, selon des sources concordantes.
Ils ont été fusillés ce matin dans un champ de tir situé au nord de N'Djamena, a annoncé une source judiciaire, une information confirmée par une source sécuritaire, qui a requis l'anonymat. Les dix accusés avaient été condamnés à mort vendredi par la Cour criminelle de la capitale tchadienne.