Les députés du parlement intérimaire au Burkina Faso ont voté jeudi à Ouagadougou la mise en accusation de l'ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour haute trahison et attentat à la Constitution.
Le Burkina Faso est dirigé depuis novembre par des autorités intérimaires, mises en place après la chute du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans de règne et actuellement réfugié en Côte d'Ivoire.
Le président américain Barack Obama, interrogé mercredi sur les allégations visant l'ex-star de la télévision Bill Cosby, a estimé que le fait de droguer une personne à son insu pour des relations sexuelles revenait à commettre un viol.
Lors d'une parenthèse inattendue de sa conférence de presse sur l'accord nucléaire conclu avec l'Iran, M. Obama a répondu à la question de savoir s'il comptait retirer la Médaille de la liberté au célèbre acteur du Cosby show, pris depuis plusieurs mois dans une affaire d'agressions sexuelles.
Plus de 80 personnes ont été blessées au Maroc pendant la prière de la nuit du destin à cause d'une bousculade provoquée par... une petite souris faufilée dans la mosquée Hassan II de Casablanca.
La mosquée était particulièrement pleine en cette nuit la plus sacrée du mois de jeûne du ramadan lorsqu'une femme "effrayée par l'apparition d'une souris", a été prise de panique, selon un communiqué des autorités publié mercredi.
Le président américain Barack Obama a estimé mercredi que l'accord nucléaire conclu la veille avec Téhéran ne mettait pas fin à une série de différends entre les Etats-Unis et l'Iran, en raison notamment de ses activités au Moyen-Orient et son soutien au Hezbollah.
Même avec cet accord, nous continuerons à avoir de profondes divergences avec l'Iran, a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche consacrée à l'accord.
L'Iran continue de représenter un défi pour nos intérêts et nos valeurs, a ajouté le président américain.
Le Parlement rwandais a ouvert mardi la voie au maintien au pouvoir du président Paul Kagame au-delà de 2017, en soutenant sans surprise une pétition de quelque 4 millions de Rwandais pour faire sauter le verrou des deux mandats autorisés dans la Constitution.
Sénateurs et députés se sont prononcés à l'unanimité, dans leurs chambres respectives, en faveur d'une réforme constitutionnelle. Des amendements devront cependant encore être votés, puis une nouvelle Constitution formellement soumise à référendum à la population.
L'Iran et les grandes puissances ont mis fin mardi à plus de douze ans de crise en concluant un accord historique. Cette mesure rend quasi impossible une bombe atomique pour Téhéran et ouvre la voie à une normalisation avec la communauté internationale.
Les 109 pages de l'accord limitent les ambitions nucléaires de Téhéran en échange de la levée progressive et réversible des sanctions qui étouffent son économie. Ce succès a été conclu après deux ans de négociations acharnées.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a révoqué lundi les chefs de son armée, a annoncé son porte-parole, une mesure largement attendue compte tenu de la multiplication récente des attentats commis par les islamistes de Boko Haram.
Le président a relevé de leurs fonctions les chefs de service, dont les chefs de l'armée, de l'armée de l'air et de la marine, a précisé Femi Adesina.
Les Européens ont conclu lundi un accord sur un troisième plan d'aide à la Grèce, au prix de très lourds sacrifices pour le pays, prélude à de longues négociations durant lesquelles la zone euro devra gérer l'urgence et maintenir sous perfusion une économie exsangue.
Les autorités de Brazzaville ouvrent ce lundi un "dialogue national" sur l'avenir des institutions congolaises, mais l'opposition y voit une manoeuvre pour instaurer une présidence à vie au profit du chef de l'État Denis Sassou Nguesso.
A un an environ de la prochaine présidentielle, à laquelle la Constitution interdit à M. Sassou (qui cumule plus de 30 ans au pouvoir) de se présenter, ce forum doit se tenir jusqu'au 17 juillet à Sibiti, à environ 250 km à l'ouest de Brazzaville.
Les dirigeants de la zone euro devaient décider dimanche à Bruxelles du sort de la Grèce et s'affrontaient entre ceux qui ne veulent pas d'un accord à tout prix et ceux qui refusent au contraire une sortie de la Grèce de l'union monétaire, symbole pour eux d'un échec du projet européen.
Leader du camp des durs, la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé qu'il n'y aura(it) pas d'accord à n'importe quel prix pour sauver la Grèce, en arrivant dimanche au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro à Bruxelles.