Le président nigérian Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection mi-février, lance sa campagne jeudi à Lagos, fief de l'opposition, sur fond d'avancée de Boko Haram dans le nord et dans un contexte difficile pour la première économie d'Afrique.
La première réunion du président sortant intervient dans un climat politique extrêmement tendu, à cinq semaines d'une présidentielle annoncée comme la plus serrée depuis le retour à la démocratie, en 1999, du pays le plus peuplé d'Afrique, et pour laquelle certains observateurs prédisent une vague de violences.
«Je me demande comment j'ai pu en réchapper», a confié jeudi, bouleversé, l'un des rares rescapés de l'attentat à Paris contre Charlie Hebdo, qui est parvenu à échapper aux tueurs en se cachant derrière une table.
Grand reporter à l'hebdomadaire satirique, Laurent Léger participait à la traditionnelle conférence de rédaction du mercredi au siège parisien du journal lorsque deux hommes munis d'armes automatiques ont fait irruption.
Les deux hommes de 32 et 34 ans sont bien connus de l'antiterrorisme. L'un d'eux, Chérif, a été membre de la fillière dites des Buttes-Chaumont, qui envoyait au milieu des années 2000 des jeunes se battre en Irak.
La tribune d'un journaliste du Financial Times (FT) dénonçant la ligne éditoriale «irresponsable» et «stupide» de Charlie Hebdo, peu après l'attaque meurtrière contre le journal satirique français, a été republiée dans une version édulcorée à la suite de critiques en ligne.
Dans un article d'opinion mis en ligne en début d'après-midi, Tony Barber, rédacteur-en-chef Europe du FT, a écrit: «La France est le pays de Voltaire mais trop souvent l'irresponsabilité éditoriale a prévalu chez Charlie Hebdo».
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a menacé, dans une vidéo, le président camerounais Paul Biya de mener dans son pays des attaques aussi violentes qu'au Nigeria, où le groupe islamiste étend son emprise.
Si le président camerounais a déjà été mentionné dans les précédentes vidéos de Shekau, qui s'en prend régulièrement aux chefs d'État africains et occidentaux, c'est la première fois que Boko Haram adresse des menaces aussi directes envers le Cameroun.
L'équipe de Charlie Hebdo a été décimée dans le sanglant attentat perpétré mercredi au siège de l'hebdomadaire à Paris, avec la mort de quatre célèbres caricaturistes et d'un économiste chroniqueur.
Au total douze personnes, dont deux policiers, ont été tués par deux tueurs lourdement armés qui ont fait irruption en fin de matinée dans les locaux de l'hebdomadaire satirique.
Les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous figurent parmi les morts, ainsi que l'Ă©conomiste Bernard Maris, Ă©galement chroniqueur sur la radio France Inter.
Le magnat américain du pétrole Harold Hamm a adressé à sa femme un chèque manuscrit de 974,8 millions de dollars au titre du règlement de leur divorce. Mais celle-ci a refusé d'encaisser le paiement, a indiqué l'avocat de l'homme d'affaires mardi.
Le chef de l'Etat gambien, Sheikh Professeur Alhadji Docteur Yahya Jammeh a déclaré vouloir faire un exemple après l'attaque le 30 décembre contre son palais présidentiel à Banjul, promettant de se débarrasser des meneurs un par un, jusqu'au dernier.
De son côté, un dirigeant de l'opposition, Halifa Salla, candidat à l'élection présidentielle de 2006, a ,dans une première réaction, appelé le pouvoir à faire preuve de magnanimité plutôt que de vengeance, en particulier envers les membres des familles des assaillants, dont plusieurs ont été arrêtés, selon lui.
Déclenchée le lundi, 5 janvier 2015, la grève «générale et illimitée» appelée par six centrales syndicales vient de connaitre son dénouement.
Le Secrétaire général de l’un des syndicats signataires, la CNTG, a annoncé dans la soirée sur la télévision nationale, la suspension de ladite grève.
Ahmadou Diallo a fait la déclaration en présence des autres membres du Mouvement Syndical : Louis M’Bemba Soumah de l’USTG, Abdoulaye Bah de l’UDTG, Pascal Tazi de la CGSL, Fodé Souleymane Diallo de la CGTG et Kandet Sankhon de l’UGTG.
«La grève est un droit constitutionnel », reconnait le Gouvernement. Après l’échec, pour, des pourparlers entre le gouvernement et les six centrales syndicales signataires de l’avis de grève générale du 26 décembre 2014 et effectivement entré en vigueur le 5 janvier 2015, le gouvernement a multiplié les annonces pour expliquer à l’opinion, ce qui s’est passé pendant les discussions entre les deux parties, durant les 5 derniers jours.