Lors du dixième message de son pontificat, le pape François a invité chacun à regarder au-delà “des fausses images de la fête” et à aider les sans-abri, les immigrés, les réfugiés et les pauvres qui cherchent du réconfort, de la chaleur et de la nourriture.
“Reconnaissons [le visage] des enfants qui, dans toutes les régions du monde, aspirent à la paix”, a-t-il déclaré, s'exprimant depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre.
“Que le Seigneur nous rende prêts à des gestes concrets de solidarité pour aider ceux qui souffrent et qu’il éclaire l’esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire les armes et de mettre fin immédiatement à cette guerre insensée!” a déclaré François.
Le conflit ukrainien, a-t-il ajouté, ne doit pas faire oublier les personnes dont la vie a été dévastée par d'autres conflits ou crises humanitaires, citant entre autres la Syrie, la Birmanie, l'Iran, Haïti et la région du Sahel en Afrique.
François a appelé à une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens en Terre sainte, lieu de naissance de Jésus.
Cette année, la Cisjordanie occupée par Israël a connu les pires violences depuis plus d'une décennie avec au moins 150 Palestiniens et plus de 20 Israéliens tués.
En ce jour où il est bon de se réunir autour d'une table bien garnie, “de grandes quantités de nourriture sont gaspillées et on dépense des ressources pour des armes”, a-t-il observé.
Le pape a de nouveau condamné l'utilisation de la nourriture comme arme de guerre, rappelant que la guerre en Ukraine a plongé des millions de personnes dans la famine, mentionnant l'Afghanistan et les pays de la Corne de l'Afrique. - AfricaLog avec agence
Une multitude de rencontres et d’apartés, une pluie de communiqués. Une volonté d’être concret aussi, en évitant des slogans creux. C’est ainsi que se résume le sommet Etats-Unis - Afrique, organisé à Washington du 13 au 15 décembre. Huit ans après le précédent, il devait illustrer la disponibilité de l’administration Biden à l’égard du continent, alors que la Chine y avance ses pions à coups de grands projets. Il y eut même, lors d’un dîner officiel à la Maison Blanche, mercredi, un toast symbolique du président américain. « Nous avons en mémoire les hommes, les femmes et les enfants volés qui ont été ramenés enchaînés vers nos côtes, subissant une cruauté inimaginable. Le péché originel de ma nation fut cette période», a-t-il déclaré.
Un mot fut décliné à satiété, celui de partenariat. Pour la Maison Blanche, il s’agissait de mettre en exergue un double contraste favorable : avec Pékin, mais aussi avec l’ère Trump. Joe Biden a affirmé la volonté de son pays de soutenir «chaque aspect de la croissance inclusive de l’Afrique», en soulignant les défis en partage, comme la sécurité alimentaire ou la mutation énergétique.
«La transition économique de l’Afrique dépend d’une bonne gouvernance, de populations en bonne santé, d’une énergie fiable et abordable, a-t-il dit. Ce sont des choses que recherchent les milieux des affaires lorsqu’ils comptent investir.» Au total, près de 15 milliards de dollars de contrats et d’engagements entre entreprises privées ont été conclus.
Les Etats-Unis prévoient de consacrer 55 milliards de dollars aux pays d’Afrique au cours des trois années à venir. Un représentant spécial, le diplomate Johnnie Carson, a été désigné pour veiller au suivi des annonces. Joe Biden a aussi évoqué la mise en œuvre de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine, conclu en 2018, qui devrait concerner 1,3 milliard de personnes dans huit ans. L’effort se veut à long terme.
Joe Biden a organisé à la Maison Blanche une rencontre avec les délégations de six pays où se tiendront des élections en 2023 : le Nigeria, le Gabon, le Liberia, la Sierra Leone, Madagascar et la République démocratique du Congo (RDC). Mais c’est surtout le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, qui s’est démultiplié. Il porte la volonté de l’administration de donner des gages concrets d’engagement aux côtés des pays invités. - AfricaLog avec agence
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, embourbé dans un scandale depuis des mois, a échappé à l'ouverture d'une procédure de destitution, le Parlement s'y étant largement opposé à l'issue d'un débat houleux.
L'assemblée a voté contre à 214 voix, pour à 148 voix et deux abstentions. Chacun des députés présents a énoncé clairement son choix, s'exprimant dans les onze langues officielles du pays.
Lors du débat, soutenu, la présidente a appelé au calme, usant parfois du zoulou “Thula! Thula” (taisez-vous). Si plus de 50 % d'entre eux avaient jugé suffisamment grave une procédure aurait été lancée pour examiner l'affaire en détail.
M. Ramaphosa, 70 ans, qui a fait fortune dans les affaires avant d'accéder à la fonction suprême, est accusé d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares.
Un rapport parlementaire, rédigé par trois juristes, avait conclu fin novembre que M. Ramaphosa “a pu commettre” des actes contraires à la loi. - AfricaLog avec agence
L'Afrique est la région du monde où la population croît le plus fortement, ce qui représente un possible levier de développement. Le monde a passé le cap des 8 milliards d’habitants en ce mois de novembre 2022. Un sixième d'entre eux vivent en Afrique subsaharienne, une proportion appelée à doubler dans les prochaines décennies. Si le taux de croissance ralentit un peu partout sur la planète, l'Afrique subsaharienne fait figure d'exception. Dans cette région où la fécondité demeure la plus élevée au monde, la population devrait augmenter de 80 % d’ici 2050. Les femmes y ont encore 4,6 enfants chacune, en moyenne, contre 2,3 pour l’ensemble du monde. “Aujourd’hui, l'Afrique, c'est un humain sur six; en 2050, ce serait un humain sur quatre; et à la fin du siècle, un humain sur trois. L’Afrique représenterait plus du tiers de l’humanité à cet horizon”, a dit Gilles Pison, professeur émérite au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. - AfricaLog avec agence
Donald Trump s'est lancé dans la course pour la Maison-Blanche, engageant une campagne qui promet d'être sans merci dans son camp républicain, meurtri et divisé par la déception des récentes élections.
“J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle”, a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
Promettant une Amérique “de retour”, Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale.
À l'inverse, l'ancien chef de l'État, arborant sa traditionnelle cravate rouge, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden.
Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des “millions” de clandestins traversent la frontière avec les Mexique, s'est-il indigné devant une rangée de drapeaux américains.
“Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington”, a accusé l'ex-homme d'affaires dans son discours au ton pugnace, d'une durée d'un peu plus d'une heure, s'engageant à ce que le président démocrate “ne passe pas quatre années de plus” à la Maison-Blanche.
Joe Biden “nous conduit au bord de la guerre nucléaire”, a-t-il aussi affirmé, en référence au soutien américain à Kiev.
Quelques instants plus tôt, Donald Trump avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, une première étape officielle.
“Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne”, a-t-il promis à ses partisans, installés sur des chaises dorées. Il leur a redit sa volonté de “curer le marigot” de Washington, selon sa formule consacrée pour désigner les élites honnies de la capitale fédérale.
Cette nouvelle candidature est la troisième du septuagénaire à la Maison-Blanche.
Arrivé au pouvoir en novembre 2016 en créant la plus grande surprise politique moderne, Donald Trump avait bafoué tous les usages pendant sa présidence. Il avait quitté Washington dans le chaos après avoir échoué à se faire réélire face à Joe Biden – une défaite qu'il n'a jamais reconnue.
Elle préfigure aussi une possible répétition de la présidentielle de 2020: le président Biden a récemment réaffirmé son “intention” de briguer un deuxième mandat.
La réaction du dirigeant démocrate à l'annonce de son rival ne s'est d'ailleurs pas fait attendre : “Trump a laissé tomber l'Amérique”, a tancé Joe Biden, en déplacement en Indonésie.
Les rumeurs allaient bon train ces dernières semaines sur une annonce imminente de Donald Trump, l'ex-président étant alors déterminé à surfer sur le succès pressenti des républicains aux élections du 8 novembre pour reconquérir le pouvoir. - AfricaLog avec agence
Le parti démocrate a remporté le siège qui lui manquait pour conserver le contrôle du Sénat américain, une victoire décisive pour la suite de la présidence de Joe Biden.
Quatre jours après les élections de mi-mandat, les médias américains ont déclaré la victoire de la démocrate Catherine Cortez Masto dans l'État clé du Nevada.
La sénatrice sortante a battu de justesse Adam Laxalt, un candidat soutenu par l'ex-président Donald Trump, selon des chaînes de télévision américaines.
Sa réélection porte à 50 sur 100 le nombre d'élus démocrates au Sénat, ce qui permet au parti de Joe Biden de garder la main sur la chambre haute du Congrès. En vertu de la Constitution, la vice-présidente Kamala Harris a en effet le pouvoir de départager les sénateurs.
Les démocrates pourraient encore gagner un siège dans l'État de Géorgie, où un second tour sera organisé le 6 décembre.
Les républicains, qui n'ont pas réussi le raz-de-marée escompté lors de ce scrutin traditionnellement défavorable au parti au pouvoir, semblent toutefois en mesure de redevenir majoritaires à la Chambre des représentants.
Ils devraient se servir de leur majorité pour lancer des enquêtes parlementaires sur l'administration de Joe Biden.
Mais sans le SĂ©nat, ils ne pourront pas adopter de lois contraires Ă ses objectifs, notamment sur l'avortement ou le climat, ni bloquer ses nominations de juges, ambassadeurs et responsables gouvernementaux.
De plus, leur victoire à la Chambre des représentants s'annonce nettement plus courte qu'espérée. La chaîne NBC News projetait samedi matin une frêle majorité de cinq sièges pour les républicains avec 220 élus contre 215 pour les démocrates.
Les résultats de près de 20 scrutins se font toujours attendre, principalement en Californie.
Portés par une forte inflation, les républicains ont longtemps cru avoir un boulevard devant eux pour reprendre les deux chambres lors de ce scrutin traditionnellement difficile pour le parti au pouvoir. - AfricaLog avec agence
Depuis sa prise de pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré a effectué ce 2 novembre sa première visite officielle. Pour cette sortie d’envergure, le numéro un du Faso a choisi le Mali, pays du Colonel Assimi Goïta. Avec son homologue malien, le Président Ibrahim Traoré a discuté des questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays depuis quelques années.
L’objectif visé par le capitaine Ibrahim Traoré à travers cette visite relève de deux volets. Il s’agit en premier de poser les jalons pour renforcer l’axe Ouagadougou-Bamako. En second lieu, cette visite s’annonce comme une nouvelle ère pour intensifier la lutte contre les groupes armés terroristes qui endeuillent les deux nations.
Convaincu qu’aucun pays ne peut vaincre seul les groupes armés qui sont extrêmement mobiles, le Chef de l’État burkinabè a insisté sur le renforcement de la coopération bilatérale et la mutualisation des moyens de combat. - AfricaLog avec agence
Premier dirigeant africain à se rendre à Kiev depuis le début de la guerre, le chef de l’État bissau-guinéen a également échangé avec Vladimir Poutine. L’ Afrique «porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frère», l'Ukraine et la Russie, a assuré le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, lors d'une visite en Ukraine.
Premier président africain à se rendre à Kiev depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, le chef d'État de la Guinée-Bissau a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky,Il est le deuxième chef d'État africain à être reçu par ce dernier, après le Sénégalais Macky Sall, à la tête de l'Union africaine, qui s'était rendu à Sotchi, le 3 juin dernier, pour demander la fin du blocus des ports ukrainiens, à l'origine de la hausse des prix alimentaires.
«Ce n'est pas juste des engrais, des fertilisants ou des céréales dont l'Afrique a besoin. L’ Afrique aussi porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frères, que l'on puisse vraiment trouver un chemin pour la paix entre la Russie et l'Ukraine », a dit le président lors d'un point-presse avec Volodymyr Zelensky. - AfricaLog avec agence
La France affirme qu’elle n’a joué "aucun rôle” dans ce massacre. "Il y a eu une cinquantaine de morts surtout à N'Djamena, Moundou et Koumra et plus de trois cents blessés", a ainsi affirmé Saleh Kebzabo, précisant que le couvre-feu de "18H à 6H du matin" durera jusqu'au "rétablissement total de l'ordre" à N'Djamena, à Moundou, à Doba et à Koumra" et a prévenu que le gouvernement "fera régner l'ordre sur l'ensemble du territoire et ne tolèrera plus aucune dérive d'où qu'elles viennent".
De violents heurts avaient opposé ce jeudi matin police et manifestants dans la capitale tchadienne N'Djamena où des centaines de personnes sont réunies à l'appel de l’opposition.
Des nuages de fumée noire étaient visibles et des tirs de gaz lacrymogène ont été régulièrement entendus au cours de la journées, tandis que des barricades ont été dressées dans plusieurs quartiers de la ville et que des pneus sont brûlés sur les principaux axes routiers afin d'obstruer la circulation.
Dans le 6e arrondissement, fief de l'opposition, les rues sont désertes. Des pneus, des troncs d'arbre, des amas de briques, jonchent les rues. Les établissements scolaires et universitaires sont fermés.
Dans un communiqué Paris affirme que "des violences sont survenues ce matin au Tchad, avec notamment l'utilisation d'armes létales contre les manifestants, ce que la France condamne”.
Les Nations unies ont déploré les violences et demandé une enquête sur les décès au Tchad lors de ces affrontements entre police et manifestants, réunis à l'appel de l'opposition contre le maintien au pouvoir du président Mahamat Idriss Déby Itno.
"Nous déplorons le recours à la force meurtrière contre les manifestants au Tchad. Les autorités de transition doivent garantir la sécurité et la protection des droits de l'Homme, y compris la liberté d'expression et de réunion pacifique. Les violations signalées doivent faire l'objet d'une enquête", a indiqué dans un tweet le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'ONU
Ces affrontements se sont déroulés après la prolongation pour deux ans de la "transition" au Tchad qui devait s'achever ce jeudi 20 octobre. Mais fin septembre, Mahamat Idriss Déby Itno a finalement été maintenu président jusqu'à des élections libres et démocratiques, censées se tenir à l'issue d'une deuxième période de transition et auxquelles M. Déby pourra se présenter. - AfricaLog avec agence
D'un côté, une princesse qui parle aux anges, de l'autre, un chaman - autoproclamé - américain qui vend des médaillons prétendument salvateurs hors de prix: tous deux forment un couple atypique qui peine à envoûter la Norvège.