Le ministre malien de la Justice Mohamed Ali Bathily a reconnu vendredi que quatre prisonniers avaient été libérés en échange du Français Serge Lazarevic, relâché mardi après trois années de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"L'évidence est là . Je confirme, votre chiffre est bon, quatre prisonniers ont été libérés des prisons maliennes pour que Serge Lazarevic recouvre la liberté. Pour les détails, c'est autre chose", a déclaré le ministre.
Malgré l'appel de Daoukro, les candidatures pour la présidentielle de 2015 se multiplient au PDCI, au grand dam du RDR de Ouattara.
L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré est retourné vendredi en Côte d'Ivoire après un périple qui l'a mené dans plusieurs pays depuis sa chute le 31 octobre, a-t-on appris auprès de la présidence ivoirienne.
Dès sa démission, sous la pression de vastes manifestations de rue, Blaise Compaoré avait trouvé refuge en Côte d'Ivoire, dans une villa appartenant à l'Etat à Yamoussoukro, la capitale. L'ancien président burkinabé est un proche du président ivoirien, Alassane Ouattara.
Suite à sa condamnation, le leader du parti, Les Démocrates Guinéens, DG, vient d’être transféré de Mamou à Conakry. Le transfèrement a été opéré dans la plus grande discrétion, dans la soirée du 8 décembre. De sources concordantes, cet acte était en prélude de la réouverture de son procès «dans le cadre de la procédure en appel».
Le président intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, a annoncé la tenue prochaine d'états généraux de la justice après avoir déjà promis des sanctions contre le régime du président déchu Blaise Compaoré accusé de corruption.
Nous organiserons incessamment les états généraux de la justice dans l'optique de concevoir des réformes hardies et appropriées pour régler l'ensemble du contentieux, a déclaré l'ancien diplomate dans un discours prononcé mercredi soir à Dédougou (Nord-Ouest), où se tenaient jeudi les célébrations du 54e anniversaire de l'indépendance burkinabè.
Au Nigeria, opposition et parti au pouvoir ont choisi leurs candidats pour la présidentielle du 14 février 2015: Muhammadu Buhari affrontera le président sortant Goodluck Jonathan. Le vainqueur devra éradiquer une violence endémique qui a frappé jeudi la ville de Jos: 32 personnes sont mortes.
Une première explosion s'est produite à 18h30 pour une raison inconnue, suivie par une autre quelques minutes plus tard dans cette ville située dans l'Etat du Plateau, au centre du pays.
L'Ivoirien Charles Blé Goudé sera jugé pour crimes contre l'humanité, a annoncé jeudi la Cour pénale internationale (CPI). Elle a confirmé les charges contre ce proche de l'ancien président Laurent Gbagbo.
"La Chambre préliminaire I de la CPI a confirmé quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre de Charles Blé Goudé. Elle l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance", a indiqué la Cour dans un communiqué. La date du procès n'a pas encore été déterminée et la défense pourrait encore interjeter appel.
La Cour pénale internationale (CPI) a sommé jeudi la Côte d'Ivoire de lui livrer Simone Gbagbo, soupçonnée de crimes contre l'humanité, alors que les autorités ivoiriennes veulent juger elles-mêmes l'ex-Première dame.
Simone Gbagbo est soupçonnée par la CPI de crimes contre l'humanité présumés commis lors de la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011. Surnommée la Dame de fer, elle est en outre inculpée par la justice ivoirienne d'atteinte à la sûreté de l'Etat en lien avec cette crise qui avait fait plus de 3.000 morts.
À vingt-six ans, il aurait déjà assassiné quarante-deux victimes. Un Brésilien identifié comme étant Sailson José das Graças, arrêté sur les lieux du meurtre d'une femme à Nova Iguaçu, près de Rio de Janeiro, a avoué à la police avoir tué 41 autres personnes. «À 17 ans, j'ai tué la première femme, ça m'a donné cette adrénaline, j'ai continué et j'ai aimé», a déclaré le tueur en série présumé.
La CIA a déclassifié une lettre jeudi dans laquelle l'actuel patron de l'agence de renseignement John Brennan explique que les espions américains étaient hautement sceptiques concernant l'une des raisons avancées par l'administration Bush pour envahir l'Irak en 2003.
Pour justifier, du moins en partie, l'invasion de l'Irak, le vice-président américain de l'époque Dick Cheney expliquait que Mohammed Atta, chef du commando du 11-septembre, avait eu un entretien avec un espion irakien à Prague avant les attentats.