Deux experts de l'ONU sur les exécutions sommaires et la torture ont dénoncé vendredi des entraves à leur mission sur la situation des droits de la personne en Gambie où, en dépit de promesses officielles, ils ont été empêchés de visiter des lieux de détention.
La sous-secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Afrique, Bisa Williams, en visite surprise au Burkina Faso, a réaffirmé samedi l'exigence de Washington d'une transition démocratique, devant le lieutenant-colonel Isaac Zida, l'homme fort du pays, a-t-elle annoncé.
Nous comptons sur le respect de la promesse de mettre en place un gouvernement de transition qui soit géré par un civil et qui soit démocratique, a déclaré Bisa Williams, s'exprimant en français à l'issue de l'entretien.
«La liste noire!», «les documents complets!»: devant la maison saccagée de François Compaoré, les vendeurs à la criée prétendent dévoiler tous les secrets du frère du président burkinabè déchu, qui cristallise l'hostilité contre l'ancien régime.
Les Ouagalais sur leurs petites motos, le moyen de transport le plus populaire au Burkina Faso, sont hélés et presque arrachés de leurs selles par de jeunes hommes, liasses de photocopies en main, à proximité du bâtiment.
Le président Barack Obama a choisi pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis une femme noire, Loretta Lynch, procureure à New York, pour occuper le poste de ministre de la Justice, a annoncé vendredi la Maison Blanche.
M. Obama fera cette annonce samedi à la Maison Blanche en présence de Mme Lynch et d'Eric Holder, nommé en 2008 par Barack Obama et premier Noir à occuper ce poste, qui avait annoncé sa démission fin septembre.
Mme Lynch, dont la nomination devra être validée par le Sénat, est décrite par la Maison Blanche comme une procureure forte et indépendante.
Le délai de 15 jours imposé par l'Union africaine au Burkina Faso pour parvenir à une transition civile n'engage que l'organisation panafricaine, a affirmé jeudi le lieutenant-colonel Isaac Zida, l'actuel homme fort du pays, sans toutefois exclure de passer le relais plus rapidement.
Le délai qu'on nous a imposé (...) ce n'est pas véritablement une préoccupation pour nous, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Ouagadougou.
Les bilans de l'OMS sur la fièvre Ebola en Afrique de l'ouest ignorent une dimension importante de l'épidémie, le nombre de corps enterrés sans être déclarés, selon un expert de l'organisation qui parle de milliers de morts potentiellement non comptabilisés.
"Il y a beaucoup de morts qui manquent dans cette épidémie", a souligné jeudi Christopher Dye, directeur de la stratégie de l'Organisation Mondiale de la Santé à Genève. Le dernier bilan diffusé merdredi a fait état de 4.818 décès pour 13.042 cas.
Un ancien soldat des Navy Seal, ces troupes d'élite de la marine américaine traditionnellement soumises au secret le plus strict, est sorti de l'ombre jeudi en révélant publiquement qu'il était celui qui a tué Oussama Ben Laden.
Robert O'Neill, 38 ans, a affirmé au Washington Post qu'il était celui qui avait tué, en le touchant d'une balle en pleine tête, le chef d'al-Qaïda le 2 mai 2011 lors d'un raid héliporté à Abbottabad, au Pakistan.
Les parties prenantes de la crise au Burkina Faso ont convenu mercredi d'une transition d'un an jusqu'à des élections en novembre 2015, sans s'accorder sur le nom du chef de cette transition, selon le communiqué final d'une journée de négociation.
Le président américain Barack Obama s'est dit déterminé mercredi à coopérer au cours des deux prochaines années avec ses adversaires républicains, dont il a reconnu la victoire éclatante la veille lors des élections de mi-mandat.
J'ai hâte de travailler avec le nouveau Congrès pour que les deux prochaines années soient aussi constructives que possible, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, après avoir reconnu que les républicains avaient passé une bonne soirée.
La France a veillé à évacuer de son pays le président déchu du Burkina Faso Blaise Compaoré avec les moyens nécessaires, a indiqué mardi à Québec le président français François Hollande.
Pour permettre la transition au Burkina, la France a fait en sorte que le président Compaoré (...) puisse être évacué vers la Côte d'Ivoire et nous avons veillé à ce qu'il soit évacué en mettant à disposition tous les moyens qui pouvaient être utiles, a-t-il déclaré en conférence de presse.