L'ex-président burkinabè Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par une insurrection, se trouvait samedi en Côte d'Ivoire. Il s'est réfugié à Yamoussoukro, la capitale, a confirmé la présidence de la République ivoirienne. L'armée a elle désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso.
M. Compaore, qui a quitté Ouagadougou vendredi après avoir démissionné sous la pression de la rue, s'est installé dans la soirée avec sa famille dans une résidence d'Etat pour les hôtes étrangers, selon des témoins et une source sécuritaire.
Le chef d'état-major de l'armée s'est emparé du pouvoir vendredi au Burkina Faso après la démission du président Blaise Compaoré, poussé au départ par la colère de ses compatriotes descendus en masse dans les rues du pays pour contester sa volonté de se maintenir au pouvoir au-delà de 2015.
Parvenu à la tête du Burkina Faso à la faveur d'un coup d'Etat en 1987, Blaise Compaoré a annoncé dans un communiqué que la présidence du pays était désormais vacante.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, contraint à la démission après 27 ans de règne vendredi par une contestation populaire sans précédent, a quitté Ouagadougou pour le sud du pays, selon la diplomatie française.
Il est parti vers le sud. Il est toujours dans le pays. Il va vers Pô, ville proche de la frontière avec le Ghana, a-t-on indiqué à Paris, sans pouvoir dire si l'objectif de l'ex-président est ensuite d'aller dans un autre pays, le Ghana ou la Côte d'Ivoire par exemple.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, confronté à une contestation populaire d'une ampleur sans précédent, a annoncé vendredi qu'il quittait le pouvoir après 27 ans de règne.
«Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (...), je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d'une transition», a déclaré M. Compaoré dans un communiqué lu à la mi-journée par une journaliste à la télévision privée BF1.
Les événements se sont accélérés au Burkina Faso ce jeudi 30 octobre. Après que les manifestants ont pris d'assaut la télévision nationale et incendié l'Assemblée nationale, le gouvernement a annulé le vote de la loi controversée qui devait permettre à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir. L'armée a annoncé en début de soirée la dissolution du gouvernement et l'instauration d'un couvre-feu mais le président contesté est apparu peu après à la télévision sans évoquer sa démission.
Ce sont 256 médecins et travailleurs de la santé que Cuba a dépêchés en Afrique de l’ouest pour venir participer à la lutte contre le virus Ebola dont la progression effrénée inquiète de plus en plus. En libérant ces compatriotes très enthousiastes, du reste, le Président Raul Castro a réaffirmé la volonté de son gouvernement de coopérer avec les autres dans la prévention et la lutte contre le virus Ebola. Il a ainsi lancé cet appel: «Nous invitons aussi les pays d’Amérique du Nord à coopérer dans cet effort».
Un "accord de principe" a été trouvé pour un report de la CAN-2015 de quelques mois, en raison de l'épidémie d'Ebola, lors d'une rencontre mercredi entre des responsables marocains et la Confédération africaine de football (CAF), ont affirmé des médias marocains.
L'Afrique du Sud a rendu hommage jeudi, lors d'une cérémonie dans un stade de Johannesburg, au capitaine de son équipe nationale de football Senzo Meyiwa. Il avait été abattu dimanche par des cambrioleurs.
Des milliers de fans vêtus aux couleurs de l'équipe des "Bafana Bafana" (les gars, ndlr.) ont acclamé la mémoire du gardien de 27 ans. Criant à tout rompre "Senzo Meyiwa, il n'y a personne comme toi", oubliant les rivalités de clubs, unis dans un bruyant hommage, ils ont chanté et dansé au son des vuvuzelas, dans la tradition sud-africaine.
Le président Blaise Compaoré n'a pas indiqué qu'il démissionnerait et a annulé l'état de siège qu'il avait décrété quelques heures plus tôt, dans une allocution télévisée après les émeutes qui ont embrasé jeudi le Burkina Faso.
Ces émeutes ont fait une trentaine de morts et plus de 100 blessés, selon un opposant.
J'ai entendu le message. Je l'ai compris et pris la juste mesure des fortes aspirations au changement, a affirmé M. Compaoré.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va envoyer un émissaire au Burkina Faso pour tenter de mettre fin aux violences provoquées par le projet du président Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir, a annoncé jeudi son porte-parole Stéphane Dujarric.
M. Ban suit avec une grande inquiétude la détérioration de la situation au Burkina Faso, il appelle toutes les parties à mettre fin aux violences, à faire preuve de retenue et à utiliser le dialogue pour résoudre les problèmes en suspens, a ajouté M. Dujarric au siège de l'ONU à New York.