Au lendemain de la démission-choc du président Robert Mugabe au pouvoir depuis 1980, le Zimbabwe est entré dans une nouvelle ère mercredi avec le retour attendu dans la journée de son successeur annoncé et ancien bras droit Emmerson Mnangagwa.
L'ex-vice-président avait quitté, pour des raisons de sécurité, le pays peu après son éviction du gouvernement le 6 novembre. Il sera finalement investi président vendredi, a annoncé mercredi le groupe audiovisuel public ZBC.
Robert Mugabe a mis fin mardi à son règne autoritaire de trente-sept ans à la tête du Zimbabwe en présentant sa démission de la présidence du pays, poussé de plus en plus vers la sortie par l'armée, son propre parti et la rue au terme d'une semaine de crise.
Le parlement zimbabwéen s'est réuni mardi pour enclencher une procédure de destitution contre le président Robert Mugabe, qui refuse depuis plusieurs jours de se plier aux appels pressants de ceux qui le somment de démissionner après trente-sept ans de pouvoir.
Nouvelle preuve de son isolement, la plupart des membres du gouvernement ont "snobé" le conseil des ministres convoqué mardi matin par le président, selon le quotidien d'Etat The Herald.
Le responsable d'une ONG basée à Hong-Kong et en Virginie, dans l'Est des Etats-Unis, ainsi qu'un ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères ont été inculpés par la justice américaine dans une affaire de corruption de hauts responsables au Tchad et en Ouganda.
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a créé dimanche soir une énorme surprise et la confusion en ignorant les nombreux appels à démissionner et sa spectaculaire éviction quelques heures plus tôt de la direction de son parti.
Le pape François a reçu une Lamborghini blanche, un modèle unique qui n'est pas destiné à remplacer sa célèbre papamobile mais sera mis aux enchères pour financer quatre projets caritatifs.
Elle se décrivait comme une "villageoise" chanceuse d'avoir été choisie par le chef d'Etat. La Première dame du Zimbabwe Grace Mugabe a révélé sur le tard une inextinguible soif de pouvoir qui a poussé le régime de son mari au bord du gouffre.
Ex-secrétaire du président Robert Mugabe, Grace, 52 ans, a longtemps été considérée comme une femme frivole, sans intérêt pour la politique.
Des dizaines de milliers de Zimbabwéens ont manifesté samedi dans le pays pour exiger le départ de Robert Mugabe, accentuant la pression sur le président placé cette semaine en résidence surveillée par l'armée et lâché par ses plus fidèles alliés après 37 ans au pouvoir.
Il s'agit de l'une des plus grandes manifestations jamais organisées au Zimbabwe, depuis l'indépendance du pays en 1980.
L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, resté 27 ans au pouvoir avant d'être chassé par la rue en octobre 2015, a démenti vendredi depuis son exil à Abidjan "tout lien coupable avec les terroristes" islamistes sous sa présidence, dans un communiqué.
Le président Robert Mugabe a catégoriquement refusé jeudi de renoncer au pouvoir sans partage qu'il exerce depuis trente-sept ans à la tête du Zimbabwe, au cours de discussions avec l'armée qui a pris le contrôle de la capitale Harare.