Les deux finalistes de l'élection présidentielle française Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont très violemment affrontés mercredi lors d'un débat télévisé tendu, voire électrique, qui ne semble pas avoir permis à l'un ou l'autre de prendre un avantage décisif.
François Hollande a reproché mercredi soir à Nicolas Sarkozy d'avoir exercé une présidence partisane, et notamment d'avoir participé à une collecte de fonds pour l'UMP. Le président sortant a de son côté estimé que la "normalité" défendue par le candidat socialiste n'était "pas à la hauteur des enjeux".
Nicolas Sarkozy a traité mercredi soir de "petit calomniateur" François Hollande qui l'accusait, lors du débat d'entre-deux tours, d'avoir nommé ses proches dans toutes les administrations.
La junte bissau-guinéenne a affirmé mardi qu'elle acceptait toutes les exigences de l'Afrique de l'Ouest sur le retour du pouvoir aux civils, à l'exception du rétablissement dans ses fonctions du président intérimaire Raimundo Pereira, renversé par le coup d'Etat du 12 avril et refugié à Abidjan.
Mbathio Beye, une étudiante sénégalaise de 21 ans vivant à Paris, a été couronnée samedi 28 avril Miss Black France 2012. Sa première dauphine est Romy Niaba, 22 ans, une Française d'origine ivoirienne et étudiante en sciences politiques vivant à Nantes. Aïssatou Soumah, Guinéenne de 23 ans et étudiante en école de commerce et domiciliée à Troyes, a été élue 2e dauphine.
Cette célébration de la 'beauté noire' a alimenté la politique. La France ne reconnaît aucune communauté ethnique. – ALog Buzz
Yamoussa Touré empêché de manifester avec son groupe de dissidents syndicalistes à Matam pendant que Amadou Diallo et les centrales syndicales célébraient la fête au Palais du peuple.
La patronne de l'extrême droite en France Marine Le Pen, arrivée 3e au premier tour de la présidentielle, a indiqué mardi qu'au second tour elle ne voterait ni pour le socialiste François Hollande ni pour le président candidat Nicolas Sarkozy, appelant implicitement ses partisans à faire de même.
Les combats lundi à Bamako ont fait au moins 14 morts et 40 blessés lors d'une offensive des forces loyales au président malien Amadou Toumani Touré (ATT), renversé le 22 mars, contre les ex-putschistes. Ceux-ci ont affirmé mardi avoir fait échec à un "contre-coup d'Etat".
La junte malienne a affirmé mardi qu'elle contrôlait toujours la télévision publique, l'aéroport et sa base militaire malgré une tentative de contre-putsch menée la veille au soir par des partisans du président Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars dernier.
La garde présidentielle fidèle au président déchu Amadou Toumani Touré a affronté lundi les forces de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 mars au Mali pour tenter de s'emparer d'une partie de Bamako, ont rapporté des témoins et un responsable de la junte.