Le gouvernement du Burkina Faso a affirmé vendredi avoir déjoué un vaste complot contre la sécurité de l'Etat préparé par des soldats de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré dissoute depuis son putsch manqué de septembre 2015.
Un groupe d'environ 30 hommes composé essentiellement de sous-officiers et de militaires du rang de l'ex-RSP projetait d'attaquer plusieurs objectifs dont la présidence à Kossyam (palais présidentiel) pour prendre le pouvoir par les armes, a déclaré le ministre de l'Intérieur Simon Compaoré.
L'Afrique du Sud va se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). Dans une lettre adressée aux Nations unies elle estime que "ses obligations au regard de la résolution pacifique des conflits étaient parfois incompatibles avec l'interprétation donnée" par la CPI.
Ce retrait "prendra effet dans un an, à compter de la date de réception de cette lettre par le secrétaire général de l'ONU", a annoncé la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite NKoama-Mashabane dans ce courrier daté de mercredi et diffusée vendredi par la télévision publique SABC.
Donald Trump a laissé entendre mercredi lors du dernier débat de la campagne présidentielle qu'il pourrait ne pas reconnaître le résultat de la présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis. Le duel a une nouvelle fois été houleux avec sa rivale Hillary Clinton.
«Kadhafistes par frustration», ironise-t-on à Tripoli pour désigner ceux qui commencent à regretter l'ère du dictateur Mouammar Kadhafi, cinq ans après sa mort, dans un pays morcelé et plongé dans le chaos.
«Notre vie était meilleure sous Kadhafi», affirme Faïza al-Naas, même si cette pharmacienne dit avoir «honte» de ses propos quand elle «pense à tous ces jeunes qui ont donné leur vie pour nous délivrer du tyran», en allusion aux rebelles ayant combattu les forces de Kadhafi jusqu'à sa mort le 20 octobre 2011.
Le président du Nigéria Muhammadu Buhari a répondu vendredi aux critiques de son épouse sur son gouvernement en estimant que sa place était «à la cuisine».
«Sa place est à la cuisine, dans le salon et l'autre chambre», a-t-il lancé à Berlin au côté de la chancelière Angela Merkel en réponse à une question sur une interview de son épouse Aisha Buhari à la BBC et dans laquelle elle menace de ne pas soutenir sa réélection en 2019.
Près de vingt-quatre heures après avoir attribué le prix Nobel de littérature au chanteur et compositeur américain Bob Dylan, l'Académie suédoise n'avait "toujours pas" parlé vendredi avec la superstar. Entre-temps, l'artiste a pourtant donné un concert.
Un frère du président sénégalais Macky Sall a annoncé sa démission de son poste d'administrateur d'une société pétrolière en contrat avec l'Etat pour exploiter des gisements de gaz, après des critiques de l'opposition qui manifestait vendredi à Dakar.
La manifestation, pour défendre les libertés et réclamer une plus grande transparence dans la gestion des gisements sous-marins de gaz et de pétrole découverts ces dernières années, a rassemblé dans l'après-midi quelque 500 personnes, selon des sources policières, à un millier, selon des témoins et des journalistes.
Michelle Obama, l'épouse du président américain, a dénoncé jeudi les propos intolérables et honteux de Donald Trump sur les femmes, en accusant le candidat républicain d'afficher un comportement de prédateur sexuel.
Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d'être traitée de cette façon. Personne ne mérite ce genre d'injures, a déclaré la Première dame, dans un discours passionné au ton inhabituellement dur.
Le président français François Hollande appellerait à voter Nicolas Sarkozy, qu'il surnomme pourtant "De Gaulle le petit", si le second tour de la présidentielle de 2017 l'opposait à Marine Le Pen. C'est ce qui ressort d'un ouvrage d'entretiens paru mercredi.
Hillary Clinton et Donald Trump sont repartis lundi en campagne au lendemain d'un débat présidentiel unique par la violence des attaques personnelles, la démocrate maintenant une dynamique favorable même si le républicain est parvenu à resserrer les rangs après un week-end désastreux.
«Elle est en tête dans les sondages et elle ne s'est probablement pas fait de mal» dimanche soir, a estimé Steven Smith, enseignant en sciences politiques de l'Université de Washington, tandis que deux sondages sur le vif donnaient l'avantage à la démocrate à l'issue du débat.