La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a prononcé jeudi un virulent réquisitoire contre son rival républicain Donald Trump dénonçant ses positions dangereusement incohérentes en matière de politique étrangère.
Faire de Donald Trump notre commandant en chef serait une erreur historique, a lancé l'ancienne secrétaire d'Etat dans un discours particulièrement offensif prononcé à San Diego (Californie), fustigeant un candidat qui ne comprend ni l'Amérique ni le monde.
Le procès pour «crimes contre l'humanité» de Simone Gbagbo, l'ex-Première dame de Côte d'Ivoire, s'est ouvert mardi à Abidjan, en l'absence des organisations de défense des droits de l'homme qui dénoncent leur marginalisation dans la procédure.
Mme Gbagbo, 66 ans, comparaît pour «crimes contre l'humanité», «crimes contre les prisonniers de guerre» et «crimes contre les populations civiles», commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3000 morts en cinq mois.
L'ex-président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar par un tribunal spécial africain, a été reconnu coupable lundi de crimes contre l'humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement, et condamné à la prison à perpétuité.
L'ex-président dispose de quinze jours pour interjeter appel.
Les jeux Olympiques prévus au Brésil doivent être déplacés ou reportés en raison des risques représentés par le virus Zika pour la santé, ont affirmé vendredi 150 experts scientifiques.
Le président américain Barack Obama a dénoncé jeudi «l'ignorance des affaires du monde» du républicain Donald Trump qui espère lui succéder à la Maison Blanche en 2017.
«Nombre des propositions qu'il a formulées démontrent soit une ignorance des affaires du monde, soit une attitude cavalière», a déclaré M. Obama lors d'un point de presse en marge du sommet du G7, à Ise-Shima.
La justice fédérale américaine a annoncé mardi qu'elle requerrait la peine capitale à l'encontre de Dylann Roof, accusé d'avoir abattu neuf paroissiens d'une église noire de Charleston, la pire tuerie raciste de l'histoire récente des Etats-Unis.
Cette décision s'impose étant donné la nature même du crime reproché et les dommages qui en ont résulté, a affirmé dans un communiqué la ministre de la Justice, Loretta Lynch.
Dylann Roof, un Blanc qui professe sa haine des Noirs, doit être jugé à une date restant à fixer.
Barack Obama, qui doit effectuer vendredi la première visite d'un président américain en exercice dans la ville de Hiroshima, bombardée à l'arme atomique par les États-Unis en 1945, a déclaré à la chaîne publique japonaise NHK qu'il ne prononcerait pas d'excuses à cette occasion.
«Non, car je pense qu'il est important de reconnaître qu'en pleine guerre, les dirigeants doivent prendre toutes sortes de décisions», a-t-il dit en réponse à la question de savoir s'il présenterait des excuses.
Le Liberia et la Guinée ont ouvert des enquêtes après la récente mise en cause par l'ONG britannique Global Witness de membres ou proches du pouvoir dans ces pays voisins pour corruption autour de contrats miniers, selon des responsables à Monrovia et Conakry.
Dans un rapport de 44 pages publié le 11 mai et intitulé The Deceivers (Les imposteurs), Global Witness détaille des opérations menées par des responsables de la compagnie minière britannique Sable Mining pour obtenir ou sécuriser des permis au Liberia et en Guinée.
Désormais au coude-à -coude avec Donald Trump dans plusieurs sondages pour la présidentielle américaine de novembre, Hillary Clinton a insisté dimanche sur sa différence avec le candidat à l'investiture républicaine, nouveau slogan à l'appui, «Plus forts ensemble».
Un sondage réalisé pour le quotidien Washington Post et la chaîne ABC et publié dimanche donne un léger avantage à l'homme d'affaires, crédité de 46 % contre 44 % pour la candidate à l'investiture démocrate.
Des alertes signalant une fumée et une défaillance du système de commandes de vol dans l'Airbus d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée relancent le débat sur les causes de l'écrasement, alors que la recherche des corps et des boîtes noires s'intensifient.
Jusqu'alors, le gouvernement égyptien et la communauté des experts semblaient privilégier la thèse de l'attentat pour expliquer la chute jeudi du vol MS804 reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Égyptiens et 15 Français, non loin d'une île grecque à 290 km de la côte nord de l'Égypte.