Benoît XVI est en train de s'éteindre comme une bougie, lentement et sereinement, a confié jeudi le secrétaire particulier du pape émérite, Mgr Georg Gänswein, mais le Vatican a assuré aussitôt qu'il n'y avait aucune aggravation de son état.
Joseph Ratzinger est un homme âgé, certes, mais très lucide. (...) Au mois d'avril, il fêtera ses 89 ans. Il est comme une bougie qui s'éteint, lentement et sereinement, comme cela arrive à beaucoup d'entre nous, affirme Mgr Gänswein dans une interview à la revue italienne BenEssere, parue jeudi.
Le président américain Barack Obama a fait swinguer le dîner d'État en son honneur à Buenos Aires, se laissant entraîner pour un tango décontracté avec une célèbre danseuse argentine.
Relativement détendu, le président américain a enchaîné quelques pas avec la danseuse Mora Godoy, tandis que son épouse Michelle a fait de même avec le danseur José Lugones.
L'ex-président Nicolas Sarkozy a indiqué mercredi à Londres que le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump était «effrayant» et qu'il le faisait «frémir».
«Ce monsieur ne mérite pas tant d'intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c'est l'impact qu'il a. Je trouve terrifiant qu'il y ait 30% d'Américains qui peuvent se reconnaître là -dedans», a déclaré le président du parti Les Républicains lors d'un meeting dans un grand hôtel londonien devant environ 500 personnes de la communauté française.
Trente personnes ont péri mardi matin à Bruxelles dans des attentats revendiqués par les djihadistes de l'Etat islamique contre l'aéroport et une station de métro de la ville. Il s'agit d'un bilan annoncé dans l'après-midi par les autorités belges.
L'agence Amak, affiliée à l'Etat islamique (EI), a déclaré que ces attaques avaient été commises par des kamikazes équipés de ceintures d'explosifs. Les médias belges ont déclaré que la police traquait un assaillant ayant survécu. Dans un communiqué de revendication, l'EI promet des "jours noirs" en représailles à l'agression qu'elle dit subir.
Le chef d'Etat nigérien sortant Mahamadou Issoufou, 64 ans, a été réélu avec 92,49% des voix lors du second tour de la présidentielle de dimanche, un scrutin boycotté par l'opposition, a annoncé mardi la Commission électorale indépendante.
Son adversaire, l'opposant Hama Amadou, 66 ans, en détention depuis novembre et qui a été évacué de sa prison vers un hôpital parisien le 16 mars, a recueilli 7,51% des suffrages.
Le taux de participation, principal enjeu du scrutin en raison du boycott, a atteint 59,79%, contre 66,8% au premier tour, selon la CĂ©ni.
Cinq morts d'Ebola ont été recensés en Guinée depuis la réapparition du virus dans le pays, a déclaré mardi un porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre Ebola à la suite de deux décès ces derniers jours.
«Depuis la résurgence de la maladie, nous avons enregistré cinq cas de décès, dont trois probables (inhumés avant d'être testés au virus, NDLR) et deux cas confirmés», a affirmé le responsable de la communication de la Coordination, Fodé Tass Sylla, précisant que 961 personnes ayant pu être en contact avec ces cas avaient été identifiées.
L'homme d'affaires Patrice Talon a remporté l'élection présidentielle au Bénin avec 65,39% des voix contre 34,61% pour son adversaire Lionel Zinsou, selon les résultats communiqués lundi par le président de la Commission électorale, Emmanuel Tiando.
Patrice Talon, 57 ans, personnage incontournable du monde des affaires béninois, était soutenu par 24 candidats du premier tour réunis au sein de la coalition de la rupture.
Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris en fuite depuis plus de quatre mois, a été arrêté vendredi dans la commune bruxelloise de Molenbeek après une brusque accélération de sa traque ces derniers jours.
Surnommé «l'ennemi public numéro un» dès le surlendemain des attentats qui ont fait 130 morts, Salah Abdeslam a été blessé à la jambe dans l'opération de police, selon des sources policières.
«On l'a eu», s'est félicité le secrétaire d'Etat belge à l'Immigration Theo Francken sur Twitter.
Le Brésil s'est un peu plus enfoncé jeudi dans le chaos politique: un juge a suspendu l'entrée de l'ex-président Lula au gouvernement et les députés ont donné le coup d'envoi de la procédure de destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff.
Le géant émergent d'Amérique latine a semblé vaciller pendant ces heures historiques de tensions émaillées dans les rues d'escarmouches entre partisans et adversaires de la présidente, séparés par la police.
Donald Trump a prédit des "émeutes" si le parti républicain devait décider de ne pas l'investir pour l'élection présidentielle de novembre parce qu'il n'aurait pas la majorité requise de délégués. Son style et ses idées dérangent au sein du Grand Old Party (GOP).
"Je représente un nombre énorme... des millions de gens", a déclaré le milliardaire new-yorkais, qui mène largement dans la course à l'investiture républicaine. Il estime qu'il doit obtenir la nomination s'il ne lui manque que quelques dizaines de délégués pour avoir la majorité.