Par Lamine Sununu Kaba A la phase de la vraie transition, les patriotes qui croient réellement au changement ont leur place. De ceux là , Dr Sow, un homme intègre, éducateur et personne de référence est piétiné depuis des décennies, parce que victime de ses convictions jurant non négociables l’ère de la démocratie et de la bonne gouvernance. A ce stade du combat, les piliers de la démocratie, pour être solides et suffisants, le champ de la construction doit connaitre des ingénieurs de la carrure et de l’option de Dr Sow. A ce nom célèbre et révélateur, doivent être joints ceux de pionniers comme Dr Sy Savané de Rouen, Dr Ansoumane Dore, Mesdames Nene Aye Barry de Suisse, Dr Bangoura Dominique, Dr Thierno Monenembo, Dr Faya Millimouno, Naby "Baby" Soumah, Abdourahamane Barry de Phila, Ani Touré ..., et d’éléments jeunes et énergiques de l’étoile de Mouctar Diallo... Avec cette opportunité donnée à la classe politique, il y a lieu pour elle d’être plus réaliste en faisant de cette lutte traditionnelle de la promotion individuelle une histoire des temps improductifs. La Guinée d’aujourd’hui doit être à la recherche de sa stabilité et du leadership sous-régional. Cette ambition, avec son capital humain, si bien sûr il était valorisé, est belle et bien achevable. C’est aussi le temps de se prononcer pour des alliances sincèrement et pratiquement muries, pour que vive pour la première fois la Guinée, encore sa stabilité et la prospérité de ses enfants, vivant depuis un demi siècle en véritables fils de parents pauvres. Un million de partis politiques n’amèneront personne nulle part, surtout que le poste de Président de la République est loin d’être bicéphale. Un seul président pour un temps, est une raison suffisante de réalisme. Cette Chine de candidats et de partis politiques, vous le savez plus que moi, n’a rien de patriotique et même de méritoire ; à part le théâtre politique dont elle donne l’impression, la substance fuyant à toute enjambée une telle association. Il y a lieu pour la classe politique de cesser de rêver ; ou si elle doit rêver, il faut qu’elle rêve avec les yeux ouverts. Ce manque de pragmatisme n’a fait que des victimes « inconscientes » dans nos rangs et depuis trop longtemps. Si elle avait ouvert les yeux, la classe politique bien sur’, aussi bien elle, le pays et nos populations seraient loin du brouhaha politico-économico-social de nos jours. De cette perte constante, où est la leçon ? Avec la présence sur les lieux d’une « philosophie » nouvelle, venue avec un interlocuteur nouveau, aujourd’hui est le temps de la nouvelle école. Il y a lieu de fermer la porte et toutes les portes de l’irréalisme dans nos camps, dans nos champs et sur le champ. Le clair choix est l’appartenance à la nouvelle mouvance des idées réalistes. A défaut, il faut faire ses bagages hors de la politique Guinéenne assoiffée de renaissance. Pour le jeune Général « réformiste », les félicitations viendront quand les rêves deviendront réalité. En attendant, ceux qui ont le temps des erreurs n’ont qu’à vivre dans le cadre de leur politique basée sur l’échec. La Guinée et les Guinéens du progrès et des avancées tangibles eux, se démarquent, parce qu’ils sont réalistes et doivent vivre de lendemains meilleurs.Félicitations à tous les patriotes de tous les camps, y compris l’armée, la classe politique, les syndicats, la société civile et le peuple. Vive la solidarité et le pragmatisme pour une Guinée réconciliée et vibrante. Lamine Sununu Kaba Washington, Dc-USA