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Doing Business: la Guinée améliore son classement

Oct 30, 2013
Doing Business: la Guinée améliore son classement

Selon un communiqué transmis par le service de communication de la Banque mondiale en Guinée, le pays «a amélioré de façon considérable son classement dans le Doing Business 2014 grâce aux réformes engagées par le gouvernement dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires». Selon le document, «la Guinée fait partie des 9 économies en Afrique au sud du Sahara qui ont le plus amélioré la réglementation des affaires depuis 2009».

En effet, le projet Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 189 économies et certaines villes au niveau infranational et régional.

C’est un classement archi-connu, qui porte le nom de code de "Doing business", et qui recense une dizaine de critères objectifs pour voir si un pays facilite ou pas, plus ou moins bien que les autres, la vie de ses entreprises, notamment de ses PME. Exemple : la rapidité avec laquelle une société peut être créée, peut être raccordée au réseau électrique ou le temps qu’elle met pour obtenir un permis de construire.

Quelle est la pertinence de ce classement ? Ce qui est intéressant dans ce travail, c’est moins la position finale sur le podium que la façon dont on y monte, et là-dessus la Banque mondiale donne quelques informations intéressantes.

- D’abord, si on regarde le podium, le numéro un mondial, c’est Singapour, puis Hong Kong, les Etats-Unis sont numéro quatre, la Grande-Bretagne, onzième, l’Allemagne, vingt-et-unième. Tout cela semble possible, assez logique en tous cas.

AfricaLog vous propose le contenu de ce document du siège de la Banque Mondiale:

«Washington, DC, le 29 Octobre, 2013 — Selon le rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale publié aujourd'hui, les gouvernements à travers le monde ont sensiblement accéléré le rythme d'amélioration de la réglementation des affaires dans 114 économies l’année dernière, une progression de 18 pour cent par rapport à 2011/12, créant ainsi les bases pour le développement de l’activité des entrepreneurs locaux. Le rapport, qui marque la 11ème édition de la série annuelle Doing Business sur la facilité de faire des affaires, a relevé 238 réformes de la réglementation des affaires au cours de l’année dernière.

Doing Business 2014: Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises constate que le rythme des réformes de la réglementation des affaires continue de s'accélérer à la suite de la crise financière de 2008-09. Le rapport indique que si les économies du monde adoptaient les meilleures pratiques en matière de réglementation de la création d’entreprise, les entrepreneurs passeraient 45 millions de jours en moins chaque année à satisfaire aux exigences bureaucratiques à travers le monde.

«Un meilleur climat des affaires permet aux entrepreneurs de développer leur entreprise et de réinvestir dans leurs communautés, ce qui est essentiel à la croissance économique aussi bien locale que mondiale», a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim. «Doing Business constate que les économies avec les meilleures réglementations des affaires sont plus susceptibles d’encourager les entrepreneurs locaux à créer davantage d'emplois – un pas dans la bonne direction pour mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici 2030.»

Le rapport note que de nombreux pays d'Afrique subsaharienne sont engagés dans des réformes visant non seulement à réduire les réglementations contraignantes mais aussi à créer des institutions juridiques plus solides. Ainsi, en 2012/13, le nombre d‘économie de la région qui a entrepris des réformes a plus que doublé par rapport à 2005. En outre, sur les 20 économies qui ont le plus amélioré la règlementation des affaires depuis 2009, on compte neuf économies d’Afrique subsaharienne : le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Rwanda, le Togo, le Bénin, la Guinée, le Libéria et la Côte d'Ivoire.

La Guinée a facilité la création d’entreprise en permettant au guichet unique de publier les avis d'immatriculations et en réduisant les frais de notaire. En outre, la Guinée a facilité le transfert de propriété en réduisant la taxe de transfert. Finalement, le commerce transfrontalier s’est aussi amélioré grâce à une meilleure gestion du port.

Domaine de réforme de la réglementation des affaires : Création d’entreprise, Transfert de propriété, Commerce transfrontalier

Rang dans le classement Doing Business 2014 : 175ème sur 189.
Distance de la frontière en 2013 (en points de pourcentage) : 43,7 (en 2012 :41,8 ; amélioration: 1,9)

Les pays à revenu élevé de l'OCDE, qui enregistrent les meilleures performances dans la plupart des domaines mesurés par Doing Business, ont concentré leurs efforts de réforme sur la facilité de créer et fermer les entreprises, ainsi que sur l'amélioration de l'administration fiscale au cours de la dernière année. La région d’Europe et d’Asie centrale a quant à elle poursuivi son rythme de réformes réglementaires, avec 19 économies mettant en œuvre 65 réformes. Parmi les économies BRICS (soit le Brésil, la Fédération de Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), la Fédération de Russie a fait les progrès les plus importants.

Le rapport constate que les gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord continuent de faire face à des défis complexes dans l'amélioration de la réglementation des affaires, alors qu’ils sont aux prises avec des troubles politiques et civils. La République arabe syrienne est l'économie dont l'environnement réglementaire s'est le plus détérioré en 2012-13.

Singapour est premier au classement général de la facilité à faire des affaires. Se trouvent aussi au classement des 10 meilleures économies dont les règlementations sont favorables au cadre des affaires la Région Administrative Spéciale de Hong Kong (Chine), la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis d’Amérique, le Danemark, la Malaisie, la République de Corée, la Géorgie, la Norvège et enfin le Royaume Uni.

"Il y a un clair processus de convergence à travers le monde", a déclaré Augusto Lopez-Claros, Directeur de l’unité de recherche sur les indicateurs et analyse du Groupe de la Banque mondiale, Global Indicators and Analysis. «Les économies dont les processus réglementaires sont les plus coûteux et complexes et dont les institutions sont les plus faibles adoptent progressivement les meilleurs pratiques réglementaires d’autres pays, et cela conduit à un rapprochement des performances dans la plupart des domaines mesurés par Doing Business.»

Depuis 2005, le rapport constate que certaines économies se démarquent en tant que leaders régionaux pour leurs efforts d’amélioration de la réglementation des affaires – par exemple, la Chine pour l'Asie de l'Est et le Pacifique, la Colombie pour l'Amérique latine et les Caraïbes, le Rwanda pour l'Afrique subsaharienne, et la Pologne pour les économies à revenu élevé de l'OCDE.

Outre le classement général, Doing Business met chaque année l’accent sur les économies qui ont le plus amélioré, par rapport à l’année précédente, leurs règlementations liées aux indicateurs mesurés par Doing Business. Les 10 économies qui ont progressé le plus sont (par ordre croissant d’amélioration) l’Ukraine, le Rwanda, la Russie, les Philippines, le Kosovo, Djibouti, la Côte d’Ivoire, le Burundi, l'ex République yougoslave de Macédoine et le Guatemala. Pourtant, il reste beaucoup de défis à relever dans cinq de ces pays (le Burundi, la Côte d’Ivoire, Djibouti, les Philippines et l’Ukraine) qui sont encore dans la deuxième moitié du classement général.

Doing Business a recueilli pour la première fois cette année des données dans quatre nouvelles économies: la Libye, le Myanmar, Saint-Marin et le Soudan du Sud.

Au sujet de la série de rapports Doing Business

Doing Business analyse les réglementations d’une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs. Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers. Les conclusions du rapport ont stimulé de nombreux débats et ont également permis le développement d’un nombre toujours plus grand d’études analysant l’impact de la réglementation des affaires sur les résultats économiques dans les différents pays. Le rapport de cette année marque la 10ème édition de la série Doing Business».

AfricaLog.com (source : Service Com Banque mondiale Guinée).

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