Dans le bilan que le Président sortant de la Commission de l'Union africaine (UA) et candidat à sa propre succession face à la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, a dressé dimanche 29 janvier à l'ouverture du 18e sommet de l'organisation, on peut retenir qu’il a parlé de la Force africaine en attente que dirige le général Sékouba Konaté.
Jean Ping a fait un exposé sur les efforts de la Commission de l'UA dans le règlement des crises et des conflits sur le continent. Pour exemple, il a cité l’implication de la Force africaine en attente dans le conflit en Somalie.
"Il s'agit du tout premier déploiement d'éléments de la Force africaine en attente, qui atteindra sa pleine capacité opérationnelle en 2015", a-t-il précisé.
Au final, le bilan de Jean Ping n’aurait pas impressionné, il n’a pas été réélu. Il est maintenu à son poste pour une transition de 6 mois. Comme le général Sékouba Konaté, Jean Ping assure donc une transition.
Cet échec de Jean Ping pourrait avoir un impact direct sur la carrière de l’ancien Président de la Transition guinéenne, général Sékouba Konaté.
Pour rappel, c’est lorsque le général Sékouba Konaté avait déclaré qu’il veut servir son pays au poste de Ministre de la défense, que, par un «mécanisme rapide», le général a été nommé à l’Union africaine, par Jean Ping, le 6 décembre 2010, haut-représentant pour l'opérationnalisation de la Force africaine en attente, responsable de la planification et de la gestion stratégique des opérations de soutien à la paix.
Ce geste de Jean Ping était important pour la Guinée, puisqu’il fallait trouver un point de chute à l’ancien Président de la Transition, afin d’engager des grandes reformes dans l’armée.
Les pays Francophones de l’Afrique Centrale et de l’Ouest ont naturellement soutenu la candidature du Gabonais Jean Ping pour ce poste stratégique alors que les pays de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe, menés par l’Afrique du Sud, ont engagé une bataille diplomatique d’envergure pour empêcher le second mandat de M. Jean Ping.
L’Afrique du Sud soupçonne les Occidentaux, notamment la France, d’influencer Jean Ping dans la gestion de la Commission de l’Union africaine.
L’avenir de Jean Ping à l’UA pourrait avoir un impact direct sur son protégé de circonstance, général Sékouba Konaté.
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