Helen Clark, ex-Première ministre de Nouvelle-Zélande, a annoncé lundi qu'elle était candidate à la succession du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Je pense avoir l'expérience et les compétences pour occuper ce poste, a affirmé la femme la plus haut placée dans la hiérarchie des Nations unies, dans un entretien.
Si elle succède à M. Ban le 1er janvier 2017, Mme Clark, 66 ans, sera la première femme à diriger l'organisation. Huit hommes se sont succédé à la tête de l'ONU depuis 70 ans.
Je ne me présente pas parce que je suis une femme, mais parce que je crois être la mieux qualifiée, a-t-elle cependant expliqué.
Elle a fait valoir son expérience de dirigeante pendant près de trente ans à la fois dans (son) pays et ici aux Nations unies, où elle dirige depuis sept ans le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l'une des principales agences onusiennes.
Cette entrée en lice officielle de Mme Clark, qui a dirigé le gouvernement néo-zélandais de 1999 à 2008, était attendue depuis plusieurs mois.
Des diplomates à l'ONU la considèrent comme une candidate de premier plan mais ils s'interrogent sur sa capacité à mobiliser l'appui des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
C'est à ces cinq pays dotés du droit de veto (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) que reviendra en fait le choix du successeur de Ban Ki-moon.
A neuf mois de la fin du mandat de M. Ban, la compétition est très ouverte, même si un mouvement s'est dessiné en faveur d'une femme pour diriger l'ONU.
Outre Mme Clark, sept autres candidats dont deux femmes se sont déclarés, et d'autres attendent sans doute le moment propice.
La directrice bulgare de l'Unesco Irina Bokova et l'ancien Haut-commissaire aux réfugiés, le Portugais Antonio Guterres, ont pour l'instant la faveur des pronostics. - AfricaLog avec agence