Madagascar: Andry Rajoelina menace d’interdire le retour des anciens présidents | Alog News | www.africalog.com
home

Madagascar: Andry Rajoelina menace d’interdire le retour des anciens présidents

Mar 23, 2010

La Haute autorité de transition malgache dirigée par Andry Rajoelina a menacé d’interdire le retour des anciens présidents et de geler leurs aviors, trois jours après l’annonce des sanctions contre le pouvoir de Rajoelina par l’Union africaine (UA).

Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi soir au Sénat à Antananarivo, les deux vice-présidents de la HAT, Patrick Monibou et Lala Hary Naivo Rasamoelina, ont déclaré le gouvernement actuel doit infliger des mesures de représailles à l’ encontre des trois mouvances soutenant les Accords de Maputo.

Ces mesures devraient comprendre l’interdiction de retour au pays des anciens présidents en exil, notamment Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, l’interdiction de sortie du territoire des responsables des trois mouvances et le gel de leurs avoirs.

Ces mesures visent à contribuer à la sécurité du peuple et de leurs biens face à l’intention de semeur de trouble, indique la HAT.

La HAT va également engager une poursuite contre Ravalomanana pour corruption, atteinte à la sûreté de l’Etat et haute trahison, ont déclaré les deux vice-présidents de la HAT.

Ils recommandent aussi la cessation de tout processus d’ amnistie à l’endroit des personnes reconnues avoir commis des crimes de sang et des actes de hautes trahison.

L’UA a décidé mercredi d’imposer des sanctions à Rajoelina et à 108 de ses partisans. Ramtane Lamamra, commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, a déclaré que les sanctions comprendront les restrictions de visa, le gel des avoirs dans les banques étrangères et les interdictions de voyage pour M. Rajoelina et ses partisans.

Des affrontements seraient incontournables, selon le leader de Natora

Le secrétaire général et fondateur de l'organisation politique Natiora, Mihari-Ni-Rencho, a mis en garde contre des affrontements entre le camp du nouvel homme fort malgache, Andry Rajoelina, et celui des anciens pré sidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, réunis dans la Mouvance Madagascar depuis début janvier.

"Les affrontements seraient incontournables entre la Mouvance Rajoelina, qui veut appliquer des mesures de représailles à l' encontre des trois mouvances, et la Mouvance Madagascar qui veut exciter le pouvoir Rajoelina en vue de la formation de gouvernement conforme à Maputo et à Addis-Abeba", a déclaré lundi à Xinhua Mihari-Ni-Rencho, professeur de philosophie et d'histoire- géographie.

Il a indiqué qu'il n'y a pas de mal à concrétiser les Accords de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis Abeba, soutenus par la communauté internationale.

L'arrivée des "polices internationales" n'est pas à exclure pour concrétiser ces accords, alors que les interventions militaires se situeraient surtout dans la garde du palais pré sidentiel, où des affrontements inévitables, a-t-il ajouté.

Mihari-Ni-Rencho a exprimé son souhait que "le dialogue, le coeur et la culture malgache" et la culture priment pour éviter que la situation politique dans le pays arrive à des affrontements.

Les accords de Maputo, signés le 19 août 2009 par les quatre protagonistes malgaches -- le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) Andry Rajoelina, et les trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy -- prévoient une priodre de transition politique de 15 mois, à l'issue de laquelle des élections législatives et présidentielles se tiendront sous la supervision internationale. Une amnistie serait également accordée à Ravalomanana, lui permettant de revenir au pays.

Le 7 novembre 2009, ils ont ensuite signé un acte additionnel à Addis Abeba sur le partage du pouvoir en maintenant Andry Rajoelina à la présidence de la Transition, mais lui adjoignant deux co-présidents, Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy et Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana. Ils ont é galement désigné Eugène Mangalaza de la mouvance Ratsiraka comme Premier ministre de consensus.

Rajoelina a rejeté les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba à la mi-décembre dernier parce que le gouvernement de Mangalaza n'a pas pu être formé à cause du conflit des intérêts des quatre mouvances sur le partage des postes ministériels. - Xinhua
malgache dirigée par Andry Rajoelina a menacé d’interdire le retour des anciens présidents et de geler leurs aviors, trois jours après l’annonce des sanctions contre le pouvoir de Rajoelina par l’Union africaine (UA).

Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi soir au Sénat à Antananarivo, les deux vice-présidents de la HAT, Patrick Monibou et Lala Hary Naivo Rasamoelina, ont déclaré le gouvernement actuel doit infliger des mesures de représailles à l’ encontre des trois mouvances soutenant les Accords de Maputo.

Ces mesures devraient comprendre l’interdiction de retour au pays des anciens présidents en exil, notamment Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, l’interdiction de sortie du territoire des responsables des trois mouvances et le gel de leurs avoirs.

Ces mesures visent à contribuer à la sécurité du peuple et de leurs biens face à l’intention de semeur de trouble, indique la HAT.

La HAT va également engager une poursuite contre Ravalomanana pour corruption, atteinte à la sûreté de l’Etat et haute trahison, ont déclaré les deux vice-présidents de la HAT.

Ils recommandent aussi la cessation de tout processus d’ amnistie à l’endroit des personnes reconnues avoir commis des crimes de sang et des actes de hautes trahison.

L’UA a décidé mercredi d’imposer des sanctions à Rajoelina et à 108 de ses partisans. Ramtane Lamamra, commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, a déclaré que les sanctions comprendront les restrictions de visa, le gel des avoirs dans les banques étrangères et les interdictions de voyage pour M. Rajoelina et ses partisans.

Des affrontements seraient incontournables, selon le leader de Natora

Le secrétaire général et fondateur de l'organisation politique Natiora, Mihari-Ni-Rencho, a mis en garde contre des affrontements entre le camp du nouvel homme fort malgache, Andry Rajoelina, et celui des anciens pré sidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, réunis dans la Mouvance Madagascar depuis début janvier.

"Les affrontements seraient incontournables entre la Mouvance Rajoelina, qui veut appliquer des mesures de représailles à l' encontre des trois mouvances, et la Mouvance Madagascar qui veut exciter le pouvoir Rajoelina en vue de la formation de gouvernement conforme à Maputo et à Addis-Abeba", a déclaré lundi à Xinhua Mihari-Ni-Rencho, professeur de philosophie et d'histoire- géographie.

Il a indiqué qu'il n'y a pas de mal à concrétiser les Accords de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis Abeba, soutenus par la communauté internationale.

L'arrivée des "polices internationales" n'est pas à exclure pour concrétiser ces accords, alors que les interventions militaires se situeraient surtout dans la garde du palais pré sidentiel, où des affrontements inévitables, a-t-il ajouté.

Mihari-Ni-Rencho a exprimé son souhait que "le dialogue, le coeur et la culture malgache" et la culture priment pour éviter que la situation politique dans le pays arrive à des affrontements.

Les accords de Maputo, signés le 19 août 2009 par les quatre protagonistes malgaches -- le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) Andry Rajoelina, et les trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy -- prévoient une priodre de transition politique de 15 mois, à l'issue de laquelle des élections législatives et présidentielles se tiendront sous la supervision internationale. Une amnistie serait également accordée à Ravalomanana, lui permettant de revenir au pays.

Le 7 novembre 2009, ils ont ensuite signé un acte additionnel à Addis Abeba sur le partage du pouvoir en maintenant Andry Rajoelina à la présidence de la Transition, mais lui adjoignant deux co-présidents, Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy et Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana. Ils ont é galement désigné Eugène Mangalaza de la mouvance Ratsiraka comme Premier ministre de consensus.

Rajoelina a rejeté les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba à la mi-décembre dernier parce que le gouvernement de Mangalaza n'a pas pu être formé à cause du conflit des intérêts des quatre mouvances sur le partage des postes ministériels. - Xinhua
 

Liens Sponsorisés