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Marche: Bilan du gouvernement

Feb 28, 2013
Marche: Bilan du gouvernement

Ils étaient des milliers de militants et de sympathisants de l’opposition à sortir ce mercredi 27 février 2013 pour répondre à l’appel de leurs leaders. Appel à une marche pacifique.

Mais ce caractère pacifique restera à l’état de la déclaration des organisateurs et de l’autorisation des autorités pour ce qui est de la capitale, Conakry. Car, il y a eu des échauffourées entre militants de l’opposition et partisans du pouvoir d’une part, entre militants de l’opposition et forces de l’ordre de l’autre.

En attendant de revenir sur le déroulement de ladite manifestation , AfricaLog vous propose les trois bilans établis par le pouvoir pour le compte de cette journée et transmis par le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara:

1er bilan (12 h 30 mn) : « Selon un premier bilan officiel établi à 12h 30 GMT, la marche organisée par le Collectif, avec l’autorisation des autorités guinéennes, se déroule sans incidents majeurs.

Comme pour la marche du 18 février, les autorités guinéennes ont anticipé en déployant un dispositif de sécurité constitué de 4000 hommes - 1500 policiers et 2500 gendarmes - pour assurer la protection des populations civiles.

Selon les premiers rapports officiels, des manifestations [marches, NDLR] ont été signalées dans les villes de Conakry, Labé, Koundara et Boké où aucun incident majeur n’a été enregistré. Dans l’ensemble, la mobilisation a été plus faible que celle du 18 février.

A Conakry, une fracture résultant d’un accident de la circulation a été rapportée.

«Le Gouvernement, une fois de plus, appelle l’opposition à respecter la Constitution et les institutions, cultiver la non-violence et le dialogue comme formes d’expressions démocratiques», a invité M. Damantang Albert Camara, Porte-parole du Gouvernement et ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

«Les autorités guinéennes tiennent régulièrement informés les médias, la société civile et les partenaires internationaux du déroulement de la manifestation», a-t-il promis.

- 2ème bilan (14 h 45 mn): «De sources sécuritaires, le second bilan officiel établi à 14h45 GMT, lors de la marche organisée par le Collectif de l’opposition, avec l’autorisation des autorités guinéennes, des incidents ont été signalés.

Les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui assuraient l’encadrement de la marche au niveau du siège du RPG-Arc-En-Ciel. Dix-huit (18) agents des forces de l’ordre ont été blessés dont un dans un état critique.

Au niveau du Petit Lac, des violences sur les riverains ont été constatées, des magasins pillés.
Les forces de sécurité ont été déployés sur les lieux pour rétablir l’ordre, sécuriser les populations civiles et leurs biens».

«Le Gouvernement déplore ces incidents et en appelle au civisme, au sens de responsabilité et à l’esprit républicain des uns et des autres », a déclaré M. Damantang Albert Camara, Porte-parole du Gouvernement.

- 3ème bilan (16 h 45 mn): «De sources sécuritaires, le bilan provisoire établi à 16h45 GMT, lors de la marche organisée par le Collectif de l’opposition, avec l’autorisation des autorités guinéennes, fait état à Conakry de 51 blessés, par jets de pierres, dont 23 policiers et 28 civils.

Un des policiers blessés se trouve dans une situation critique.

Les autorités déplorent les incidents survenus pendant la manifestation, malgré les appels au calme et au civisme lancés par le Gouvernement, la société civile, les leaders religieux et la communauté internationale.

Les manifestants, de retour de leur meeting de l’esplanade du stade du 28 septembre, ont érigé des barricades sur l’axe Bambéto-Cosa, des pneus et troncs d’arbre brulés, des immondices déversées sur la voie publique. L’on déplore d’importants dégâts matériels, des édifices publics et privés détruits, des véhicules des forces de l’ordre et de particuliers endommagés.

Les forces de sécurité ont été déployées sur les lieux pour rétablir l’ordre, sécuriser les populations civiles et leurs biens. Elles ont utilisé les moyens conventionnels de maintien de l’ordre».

«Le Gouvernement dément formellement l’information selon laquelle des balles réelles ont été tirées au cours de cette journée et compte faire la lumière sur ces événements en situant les responsabilités des uns et des autres», a précisé le Ministre Damantang Albert Camara.

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