Bavure lors de la récente manifestation à Conakry?
Jun 16, 2013
Qu’est ce qui s’est réellement passé sur le théâtre des opérations de maintien d’ordre dans les quartiers suite à la dernière manifestation de l’opposition guinéenne? On se souvient que dès son retour au pays le président Alpha Condé a limogé son ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Lors de la rencontre entre le président et la hiérarchie militaire, le Directeur général adjoint de la Police nationale, Sékou Mara a lancé un défi en déclarant: «mort d’hommes, il y en a eu. C’est vrai. Mais, je défie quiconque qui pourrait apporter la preuve qu’un seul de ces morts a pour auteur un élément des forces de l’ordre, dans la mesure où, comme cela a été dit par mes prédécesseurs, les forces de l’ordre ne travaillent qu’avec du matériel uniquement conventionnel de maintien d’ordre. Sauf si, pour une question opérationnelle, la situation change. C’est-à-dire que du cas de maintien d’ordre, on se retrouve dans la lutte contre la criminalité. En ce moment-là, il y a des unités spécialisées que sont les BAC [Brigade Anti-Criminalité, NDLR]. En tout état de cause, les manifestants que nous avons en face, sont armés. Ils ont à la fois des armes à feu et des armes blanches sur eux».
Dans une vidéo reçue et analysée par la rédaction d’AfricaLog, il est évident que des armes non conventionnelles du maintien d’ordre ont été utilisées.
Un homme en treillis militaire, s’infiltre au milieu des gendarmes, utilise sa kalachnikov et se retire incognito dans une pickup blanche.
Qui est cet individu? Il est impératif de faire la lumière sur les récents événements pour préserver le droit de manifester, de penser librement et s’opposer sans violence.
AfricaLog.com
