La Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a lancé une alerte sanitaire en direction des Etats membres et du public de la sous-région.
Dans une déclaration publiée samedi à Lagos, la Commission de la CEDEAO a vivement recommandé aux Etats membres de prendre des mesures appropriées qui leur permettront de réagir à la crise sanitaire actuelle issue de l'attaque virale A (H1N1) enregistrée dans certains pays dans le monde. La commission conseille aux citoyens de la région et aux Etats membres du bloc sous-régional de rester vigilant et d'entreprendre diverses mesures préventives. Selon la déclaration, les réseaux de laboratoire et surveillance épidémiologique de la sous région devraient être mises en état d'alerte pour s'assurer que la mise en oeuvre du mécanisme de prévention et de lutte contre la grippe aviaire et d'autres maladies transfrontalières (TADs) de la CEDEAO tienne le virus à distance. Il est aussi conseillé que toutes les agences compétentes des sections nationales soient encouragées à rester en état d'alerte et rapporter tout cas suspect de la maladie, tout en exhortant les éleveurs à afficher des pratiques de haute qualité d'élevage des animaux une bonne nutrition dans leurs fermes. Les Etats membres sont encouragés à activer leur Plan de capacité de réaction à la pandémie et à contacter le Bureau régional du Programme alimentaire mondial et l'Organisation mondiale de la Santé pour une assistance où c'est nécessaire. Mais les Etats membres sont appelés à éviter des restrictions de voyages réguliers ou la fermeture des frontières pendant que les voyages non essentiels vers des régions ayant des cas rapportés d'infections sont déconseillés. Les citoyens sont encouragés, selon la déclaration, à assurer un niveau élevé d'hygiène pour eux-mêmes et pour leurs familles et à se rendre dans les centres médicaux les plus proches s'ils présentent des symptômes de grippe. L'épidémie de grippe A(H1N1), qui a commencé au Mexique, s'est propagée à travers le monde, causant des milliers d'hospitalisations dans le monde et une dizaine de décès. - Xinhua