Le régime libyen a affirmé jeudi, via son agence officielle, que la révélation d'un "grave secret" allait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy, peu après la reconnaissance par Paris du Conseil national de l'opposition comme représentant du peuple libyen.
17H36 - Ras Lanouf reprise? - La télévision d'Etat libyenne affirme que Ras Lanouf est "purgée" des insurgés. "Les drapeaux verts ont été hissés sur toutes les institutions", poursuit-elle, et les forces pro-Kadhafi "se dirigent vers Benghazi", plus à l'est.
17H20 - Pas de fête facebook chez Kadhafi - La police danoise a interdit une fête sauvage géante prévue dans une villa du clan Kadhafi, en banlieue chic de Copenhague. 3.700 personnes avaient répondu présentes à l'invitation lancée sur facebook par deux Danois, pour le 25 mars. Faute d'autorisation, la fête tombe à l'eau. Les organisateurs se rabattent sur une "tournée des dictateurs" devant certaines ambassades.
17H17 - Rencontre avec les insurgés - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton rencontrera l'opposition libyenne lors de son voyage en Egypte et en Tunisie la semaine prochaine.
17H15 - Les soldats néerlandais bientôt libres ? - Les trois soldats néerlandais prisonniers depuis le 27 février en Libye sont en passe d'être libérés, annonce la télévision d'Etat libyenne. Les militaires, "qui sont entrés illégalement en Libye, vont être remis à une délégation représentant les gouvernements grec et maltais", selon Al Libiya.
17H10 - Journalistes en prison - Le journaliste du Guardian Ghaith Abdul-Ahad est détenu par les autorités libyennes pour s'être rendu illégalement dans le pays, dit à l'AFP une source informée à Tripoli. Andrei Netto, un reporter brésilien qui l'accompagnait, est quant à lui emprisonné à l'ouest de Tripoli, annonce son journal, Estado de Sao Paulo. Les deux hommes avaient disparu près de Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli.
16H56 - Hommes de main - Selon une source ayant des liens avec Tripoli et citée par le New York Times, le régime de Kadhafi a embauché 3 à 4.000 mercenaires en Afrique subsaharienne, qui sont payés chacun 1.000 dollars par jour.
16H52 - Arrestations - Les forces pro-Kadhafi mènent une "campagne d'arrestations" d'insurgés parmi les habitants de Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli.
16H38 - Puissance militaire - Le système de défense anti-aérien libyen est "assez important" et n'est dépassé au Moyen-Orient que par celui de l'Egypte, déclare le patron du renseignement américain, James Clapper, lors d'une audition au Sénat. La Libye dispose de "nombreux équipements" d'origine russe "d'une certaine qualité", dont une partie est tombée dans les mains de l'opposition.
16H30 - AU MOINS 4 MORTS ET 35 BLESSES A RAS LANOUF, selon un responsable d'un hôpital de la ville. Il indique attendre "beaucoup plus" de victimes.
16H10 - Les milliards de Kadhafi - Le New York Times affirme que le colonel Kadhafi a caché à Tripoli des "dizaines de milliards de dollars" en liquide. Ces fonds lui permettraient de combattre l'insurrection malgré le gel international de ses avoirs.
15H40 - Pleurs - Mahmoud Ibrahim, un jeune insurgé, pleure dans l'un des véhicules en fuite et appelle à l'aide le président américain et le Premier ministre britannique. "Où est Obama? Où est Cameron? Dites à Obama de nous aider", lance-t-il, avant d'éclater en sanglots.
15H33 - L'Otan se tient prête - L'Otan est prête à intervenir en Libye si elle en a le mandat. "Le temps continue de presser", déclare le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen
15H20 - Les insurgés contrôleraient l'ouest - La rébellion contrôle des villes du nord-ouest de la Libye, dont Nalout et Zenten, selon des habitants. Un habitant de Nalout indique que"les révolutionnaires contrôlent plusieurs villes du Jabal Al-Gharbi", une zone montagneuse du nord-ouest de la Libye. Il cite aussi Yafren, Zenten, Jadou, Nalout, Kabaou, Ketla et Rojban, des villes situées au sud de la ville côtière de Zawiyah (40 km à l'ouest de Tripoli).
15H12 - Le ballet des réfugiés se poursuit - La situation est "stable" sur le camp de transit à la frontière tunisienne, avec 3.000 arrivées et 2.000 rapatriements recensés hier. Quelque 15.800 personnes ont dormi la nuit dernière sur le camp géré par l'armée et l'ONU, à 7 kilomètres de la frontière tuniso-libyenne, contre 15.000 la veille.
15H08 - "Valable" - Le Conseil national de transition formé par les opposants au régime libyen est un "interlocuteur valable", estiment les autorités britanniques. Elles souhaitent "travailler étroitement" avec.
14H35 - Frappes ciblées - Nicolas Sarkozy va proposer à ses partenaires de l'Union européenne des "frappes aériennes ciblées" en Libye et le brouillage des systèmes de transmission du commandement du colonel Kadhafi, indique une source proche du dossier. L'Elysée ne confirme pas.
14H35 - LA LIBYE ENVISAGE DE ROMPRE SES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC LA FRANCE. La reconnaissance de l'opposition par Paris constitue une "dangereuse ingérence dans les affaires libyennes" et une "stupidité", indique l'agence officielle Jana, citant un responsable du ministère des Affaires étrangères.
Les insurgés en fuite
14H20 - "Nous sommes vaincus" - Les rebelles fuient Ras Lanouf vers l'Est, entassés dans des dizaines de véhicules. "Nous sommes vaincus. Ils bombardent à coups d'obus et nous fuyons. Cela signifie qu'ils sont en train de reprendre Ras Lanouf", reconnaît un combattant insurgé en treillis.
14H01 - "Torture" - La haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay estime que les violences subies par trois journalistes de la BBC en Libye "pourraient constituer" des actes de "torture". Les trois hommes avaient été "arrêtés et battus" par des soldats et des policiers libyens et subi un simulacre d'exécution, selon la BBC.
13H51 - Deux reporters ont disparu - Le quotidien britannique The Guardian annonce être sans nouvelles depuis dimanche de l'un de ses journalistes, Ghaith Abdul-Ahad, de nationalité irakienne, et d'un reporter brésilien, Andrei Netto, du journal O Estado de Sao Paulo, disparus près de Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli, théâtre d'intenses combats.
13H45 - LES REBELLES FUIENT RAS LANOUF SOUS LES TIRS DE ROQUETTES -
13H35 - Effet d'entraînement? -En choisissant clairement le camp des rebelles à la veille du sommet de Bruxelles sur la Libye, Nicolas Sarkozy, souhaite entraîner le reste des pays européens, jusque là prudents et divisés. Une attitude qui tranche avec la retenue excessive, et très critiquée, des autorités françaises lors des soulèvements populaires ayant emporté les régimes "amis" en Tunisie et en Egypte.
13H27 - L'Italie prend ses distances - La reconnaissance par Paris de l'opposition libyenne, avant la tenue demain d'un sommet européen, semble mécontenter les Européens. Après le scepticisme des Allemands, Silvio Berlusconi estime qu'il est "préférable d'attendre la position de l'ensemble de l'UE".
13H11 - L'opposition salue Paris - Depuis Benghazi, son bastion de l'est, l'opposition salue la décision de Paris de reconnaître son Conseil national de transition. Elle demande à l'UE de suivre l'exemple français.
13H01 - Un "grave secret" contre Sarkozy - Le régime libyen affirme que la révélation d'un "grave secret" va entraîner la chute du président français. L'annonce intervient peu après la reconnaissance par Paris de l'opposition comme seul "représentant légitime" du peuple libyen. L'agence officielle Jana dit avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale". La télé d'Etat répercute cette sibylline menace.
12H54 - Hôpital évacué - Une attaque de roquettes provoque l'évacuation d'un hôpital dans le centre de Ras Lanouf. Des médecins paniqués fuient, à pied ou à bord d'ambulances, en emmenant des patients.
Sanctions
12H54 - Sanctions renforcées - L'UE adopte des sanctions renforcées contre le régime Kadhafi, visant "cinq entités financières-clé" et un individu. L'homme d'affaires libyen Mustafa Zarti, serait le 27e individu visé, selon des sources diplomatiques. Soupçonné d'être l'homme de paille de Kadhafi en Autriche, il a déjà vu ses avoirs gelés dans ce pays.
12H45 - Opposition de Damas - La Syrie dit refuser "toute forme d'intervention étrangère" en Libye. "La Syrie appelle à préserver la vie des civils, à cesser la violence contre le peuple libyen et à recourir à la raison et au dialogue pour répondre aux aspirations de ce peuple", ajoute la diplomatie syrienne.
12H15 - "Fini" - Le chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado, dit avoir signifié à un émissaire de Kadhafi, reçu à Lisbonne, que le régime du "Guide" libyen était "fini" aux yeux de la communauté internationale.
12H12 - "Ils se rapprochent!" - Au coeur des combats de Ras Lanouf, des reporters de l'AFP constatent la fébrilité des insurgés attaqués par les forces de Kadhafi. "Ils se rapprochent beaucoup trop!. Certains d'entre nous sont toujours là bas, mais beaucoup partent", crie un rebelle. "Vous savez à qui la faute? C'est la faute aux médias. Ils leur montrent toutes nos positions", hurle un autre.
12H03 - Berlin sceptique - L'Allemagne n'emboîte pas le pas de la France, qui vient de reconnaître le CNT, l'opposition libyenne."Je considère (que) la situation (est) encore trop confuse pour décider comment on doit procéder", a dit le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Werner Hoyer à un journal.
11H54 - Zawiyah est bien tombée - "La ville est actuellement sous le contrôle de l'armée", après des jours de combats avec les insurgés, confirme un habitant par téléphone. "Les combats ont cessé hier soir. Aujourd'hui, la situation était calme. J'en ai profité pour quitter la ville avec ma famille". Autre témoignage, recueilli à la frontière avec la Tunisie, celui d'Osman Elsir Dawina Elradi, un Soudanais de 42 ans: "On a traversé le centre-ville de Zawiyah hier soir vers huit, neuf heures. Il y avait plein de militaires libyens, beaucoup de véhicules blindés et des voitures de police. Les militaires tiraient en l'air comme en signe de victoire". Zawiyah se trouve à 40 km à l'ouest de Tripoli.
11H49 - "Plan" français - Paris va proposer un plan global lors du Conseil européen de vendredi sur la crise en Libye. "Il y aura un plan stratégique qui sera proposé par la France", a indiqué un émissaire de l'opposition libyenne à sa sortie d'un entretien avec Nicolas Sarkozy, Mahmoud Jibril. L'Elysée confirme sans donner de détails.
11H45 - Milliards gelés - Le ministère allemand de l'Economie annonce avoir gelé les comptes de la Libye détenus dans les banques allemandes, conformément à une décision de l'UE. Cette mesure porte sur des "milliards", selon le ministère, sans préciser s'il s'agit de dollars ou d'euros.
Combats
11H37 - Obus - Deux obus s'abattent sur le centre du port pétrolier stratégique de Ras Lanouf, tenu par les insurgés, rapportent des journalistes de l'AFP.
11H15 - Se "préparer au pire" - A Genève, le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, indique qu'il se prépare "au pire" en évoquant une "guerre civile"."Nous devons nous préparer à une intensification des combats".
11H10 - Hostiles - Une nette majorité de Français, 63%, se disent hostiles à une intervention militaire des Nations Unies en Libye contre 36% qui y sont favorables. Le sondage est publié par le journal France Soir.
11H03 - LA FRANCE RECONNAIT LE CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION DE L'OPPOSITION COMME "REPRESENTANT LEGITIME" - C'est le premier pays à le faire. Le CNT est le seul "représentant légitime du peuple libyen" et Paris enverra prochainement un ambassadeur à Benghazi, indique l'Elysée.
10H43 - "Zawiyah sous contrôle" - La ville de Zawiyah, à 40 km à l'ouest de Tripoli, est sous le contrôle des forces fidèles à Kadhafi, après plusieurs jours de violents affrontements avec les insurgés, selon un habitant joint par téléphone.
10H40 - "Calme total" à Misrata - Selon un témoin, un "calme total" règne depuis lundi à Misrata toujours sous le contrôle de la rébellion.
EN DIRECT - Le régime de Mouammar Kadhafi a lancé ce matin de nouveaux raids aériens contre les rebelles dans la région stratégique de Ras-Lanouf, au moment où les Occidentaux débattent des moyens de mettre un terme à une crise aux effets potentiellement dévastateurs.