23H55 GMT: Barack Obama et Ali Bongo discutent de la crise ivoirienne. Le président américain Barack Obama a appelé lundi son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba pour discuter de la crise ivoirienne.
Les deux présidents ont partagé leurs préoccupations sur les violences en cours en Côte d'Ivoire, et ont échangé des points de vue sur la "nécessité de mettre fin à la crise le plus tôt possible", a annoncé la Maison Blanche.
Le président Obama a réaffirmé que le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo devait respecter la volonté du peuple ivoirien et quitter le pouvoir, selon la Maison Blanche.Le président Obama a remercié
Le président Bongo Ondimba pour son leadership et pour le rôle important que le Gabon
joue en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies.
23H50 GMT: Obama presse Laurent Gbagbo de se retirer. Le président Barack Obama a exhorté lundi le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la présidence", a indiqué la Maison Blanche.
23H40 GMT: 2 Français, un Béninois et un Malaisien enlevés à Abidjan. Deux Français, un Béninois et un Malaisien ont été enlevés lundi à l'hôtel Novotel d'Abidjan par des "éléments armés" dans un quartier contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo, a-t-on appris de source diplomatique.
22H50 GMT: La résidence de Gbagbo aux mains des pro-Ouattara selon un porte-parole. Patrick Achi, le porte-parole d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale dit que les forces pro-Ouattara ont pénétré la résidence de Laurent Gbagbo. Il a dit qu’il ne sait pas si Gbagbo est dans la résidence.
22H10 GMT: Abidjan bombardée par la France et l’ONU. Sarkozy s'est entretenu lundi soir au téléphone avec Ouattara, a annoncé l'Elysée. Aucune précision sur la teneur de l'entretien n'a été donnée.
20H50 GMT: "Assaut final" imminent sur palais et résidence de Gbagbo. Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara vont donner "l'assaut final" sur le palais et la résidence du président sortant Laurent Gbagbo à Abidjan "dans les heures qui viennent", a affirmé lundi un responsable de ces forces.
"L'assaut final pour la prise totale de la résidence et du palais aura lieu dans les heures qui viennent. L'opération est prévue pour finir cette nuit", a indiqué à l'AFP Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
"Un premier groupe, venu de Yopougon (quartier ouest), est au niveau d'Adjamé (nord), prêt à lancer l'assaut sur le Plateau (centre)", où se trouve le palais présidentiel, a précisé M. Konaté.
"Un deuxième groupe, venu d'Abobo (nord), est au niveau de l'Ecole de gendarmerie" dans le quartier de Cocody (nord), où est située la résidence présidentielle, a-t-il poursuivi.
"Un troisième groupe est au niveau (du camp militaire) d'Agban (nord), a-t-il indiqué.
Le palais, la résidence de M. Gbagbo, le camp d'Agban et celui d'Akouédo ont été visés par des frappes de la mission onusienne Onuci et de la force française Licorne dans l'après-midi.
20H00 GMT: Les militaires français visent armes lourdes et blindés. Les hélicoptères des forces françaises engagés lundi à Abidjan visent des armes lourdes et des détachements de blindés "utilisés contre la population civile", a indiqué à Paris l'état-major des armées.
En fin d'après-midi, l'Onuci, la force des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, a constaté "des actions de forces par armement lourd utilisé contre la population civile", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.
A la demande du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et après accord du président de la République, Nicolas Sarkozy, la force française Licorne a "engagé plusieurs hélicoptères en appui des opérations déclenchées par l'Onuci", a-t-il précisé.
Ces actions "visent à neutraliser des armes lourdes positionnées dans des casernes et des détachements de véhicules blindés équipés de canons et de lance-roquettes" dans différents quartiers de la ville, a indiqué le porte-parole. Les opérations, toujours en cours dans la soirée, ont notamment lieu dans les quartiers du Plateau et de Cocody, a-t-il précisé.
Les effectifs de la force Licorne déployée à Abidjan ont été portés lundi à 1.650 hommes. L'état-major n'a pas précisé combien d'hélicoptères ont été engagés.
19H00 GMT: Des hélicos de l'ONU et de la force française Licorne tirent sur le palais et la résidence de Gbagbo. Des hélicoptères de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) ont tiré lundi à Abidjan sur le palais et la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ainsi que sur deux camps de son armée, a annoncé l'Onuci.
"Des hélicoptères de l'Onuci ont tiré sur les camps militaires d'Agban et d'Akouédo ainsi que le palais et la résidence présidentielle", a déclaré à le porte-parole de la force onusienne Hamadoun Touré.
"On a travaillé avec la force française Licorne, conformément à notre mandat et à la résolution 1975" de l'ONU, a-t-il précisé.
"Nous avons lancé l'opération destinée à protéger les populations en mettant hors d'état de nuire les armes lourdes utilisées par les forces spéciales de Laurent Gbagbo contre les populations et contre les Casques bleus de l'ONU", a précisé le porte-parole de l'Onuci.
Quatre hélicoptères de Licorne ont tiré sur le camp de gendarmerie d'Agban, bastion des forces pro-Gbagbo dans le nord de la capitale économique.
18H40 GMT: Frappes à Abidjan, "des actes illégaux", une "tentative d'assassinat". Les frappes menées lundi par l'Onuci et la force française Licorne contre des camps militaires, le palais présidentiel et la résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan sont "des actes illégaux" et une "tentative d'assassinat", a dénoncé un conseiller du président sortant à Paris.
18H35 GMT: Opération ONUCI-Licorne pour "neutraliser les armes lourdes" des pro-Gbagbo. Les soldats français et les troupes de l'ONU en Côte d'Ivoire conduisent des opérations militaires pour neutraliser les armes lourdes utilisées par les forces de Laurent Gbagbo contre la population civile et le personnel des Nations unies, a annoncé l'Elysée ce lundi soir.
Dans un courrier adressé dimanche au président français Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lui demande d'autoriser la force Licorne à "exécuter ces opérations conjointement à l'ONUCI" (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire), dont les moyens militaires sont "limités", explique-t-il.
"Il est pour moi urgent de lancer les opérations militaires nécessaires pour mettre hors d'état de nuire les armes lourdes qui sont utilisées contre les populations civiles et les casques bleus", confie le numéro un de l'ONU dans son courrier. "L'ONUCI a identifié de multiples emplacements concernant ces armes" utilisées par des éléments de la garde républicaine et des forces spéciales loyales à Laurent Gbagbo, ajoute Ban Ki-moon dans sa lettre rendue publique par l'Elysée.
Dans sa réponse datée de lundi, le président Sarkozy lui confirme avoir donné l'autorisation aux forces françaises "d'exécuter ces opérations conjointement avec l'ONUCI".
18H30 GMT: Des hélicoptères de l'ONU tirent sur le palais et la résidence de Gbagbo. Des hélicoptères de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) ont tiré lundi à Abidjan sur le palais et la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ainsi que sur deux camps de son armée, a annoncé l'Onuci.
"Des hélicoptères de l'Onuci ont tiré sur les camps militaires d'Agban et d'Akouédo ainsi que le palais et la résidence présidentielle", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la force onusienne Hamadoun Touré.
"On a travaillé avec la force française Licorne, conformément à notre mandat et à la résolution 1975" de l'ONU, a-t-il précisé.
Quatre hélicoptères de Licorne ont tiré sur le camp de gendarmerie d'Agban, bastion des forces pro-Gbagbo dans le nord de la capitale économique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des témoins ont aussi rapporté des tirs sur le camp d'Akouédo par des hélicoptères de l'ONU.
18H15 GMT: Contacts tous azimuts pour faire évacuer les Libanais. Le Premier ministre libanais en exercice Saad Hariri a contacté lundi le roi Abdallah de Jordanie pour protéger et faire évacuer les ressortissants libanais de Côte d'Ivoire, importante diaspora dans ce pays en proie à des combats et pillages.
M. Hariri a discuté avec Abdallah II de "la possibilité d'une contribution du contingent jordanien au sein de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) pour protéger la communauté libanaise et aider à évacuer ceux qui souhaitent partir", selon un communiqué de son bureau.
Le Premier ministre avait également discuté samedi avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon des moyens de protéger la communauté libanaise, estimée à près de 80.000 personnes et dont le poids économique est considérable dans ce pays divisé entre le camp d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, et celui du président sortant Laurent Gbagbo.
18H10 GMT: Des hélicoptères français tirent sur un camp militaire pro-Gbagbo. Des hélicoptères de la force française Licorne ont tiré lundi à Abidjan sur le camp militaire d'Agban, tenu par l'armée ivoirienne loyale au président sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l'AFP.
15H20 GMT: L'"offensive" des forces pro-Ouattara est lancée. L'"offensive" des forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale contre les derniers bastions tenus à Abidjan par le président sortant Laurent Gbagbo a été lancée lundi, a affirmé à l'AFP le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara.
"A 13H00 (locales et GMT), les mouvements ont commencé à travers quatre grands corridors. Nous sécurisons pendant notre passage. L'objectif, c'est de converger vers le Plateau (centre) et Cocody (nord). C'est l'offensive qui est lancée", a ajouté le porte-parole, Sidiki Konaté.
Le quartier administratif du Plateau accueille le palais présidentiel et Cocody la résidence présidentielle.
15H00 GMT: Des pays s'engagent à protéger leurs ressortissants. Plusieurs pays continuent à suivre de près la situation en Côte d'Ivoire afin de pouvoir assurer la sécurité de leurs ressortissants, même si l'intensité des combats a baissé d'un cran dimanche entre les forces du président sortant Laurent Gbagbo et celles du président élu Alassane Ouattara, dont la légitimité est reconnue par la communauté internationale.
Le président français Nicolas Sarkozy a décidé dimanche de rassembler immédiatement les ressortissants français à Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, dans le cadre des préparatifs en vue de leur éventuelle évacuation par les forces françaises.
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a promis de ne pas exposer de Français "comme otages ou comme victimes indirectes d'un affrontement" entre les deux forces.
14H30 GMT: Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des droits de l'homme en visite à Abidjan. Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des droits de l'homme, Ivan Simonovic, est arrivé dimanche à Abidjan pour évaluer la situation des droits de l'homme qui s'est gravement détériorée depuis le début des violences qui sévissent dans la ville d'Abidjan et le reste du pays, selon un communiqué de l'ONU.
A son arrivée, M. Simonovic a exprimé sa vive préoccupation par rapport à la détérioration de la situation des droits de l'homme entachée de massacres à l'ouest et de nombreuses exactions contre les populations civiles, indique le communiqué.
Lors de son séjour, M. Simonovic rencontrera les autorités étatiques, les dirigeants politiques et la société civile du pays et il s'entretiendra également avec la communauté humanitaire, le système des Nations Unies et le corps diplomatique, a-t-on appris dans le communiqué.
14H00 GMT: Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé lundi une offensive contre les troupes de son rival Laurent Gbagbo à Abidjan, a constaté un journaliste de l'agence Reuters. Un convoi de plusieurs dizaines de véhicules remplis de soldats et munis de mitrailleuses lourdes a pénétré vers midi dans la capitale économique ivoirienne, selon son récit.
Des tirs et plusieurs explosions ont retenti quelques minutes après leur entrée dans la ville.
Plusieurs centaines de troupes pro-Ouattara sont massées à la périphérie nord de la ville. Leur commandant, Issiaka Wattao Ouattara, a affirmé disposer de 4.000 hommes auxquels s'ajouteraient 5.000 hommes déjà présents dans Abidjan.
13H15 GMT: Bruxelles appelle Gbagbo et Ouattara à protéger les civils. La Commission européenne a appelé lundi Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, et le président sortant Laurent Gbagbo à "protéger les civils" et à tout faire pour éviter de faire basculer "davantage" leur pays dans la guerre civile.
"Pour le bien de la Côte d'Ivoire et pour le bien des pays voisins, j'appelle Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara à protéger les civils et à éviter de faire basculer davantage la Côte d'Ivoire dans la guerre civile", a déclaré la commissaire européenne en charge de l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva.
Des combats se déroulent à Abidjan, la capitale économique du pays et Guillaume Soro, Premier ministre du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, a affirmé que la situation était "mûre" pour une offensive "rapide" de son camp contre les forces restées fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
13H00 GMT: Le Front National, de Marine le Pen dit non à une "intervention militaire aux côtés des rebelles". Le Front National "s'interroge" lundi dans un communiqué "sur la nature des relations" que le président Sarkozy entretient avec le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, et dit "non, à une intervention militaire aux côtés des rebelles".
12H05 GMT: L'armée de Gbagbo "assure" la sécurité des Français. Les forces armées fidèles au président sortant Laurent Gbagbo "assurent la sécurité des Français vivant en Côte d'Ivoire", a affirmé lundi la télévision d'Etat RTI contrôlée par M. Gbagbo alors que des "regroupements" de Français sont en cours à Abidjan.
"Le gouvernement ivoirien (de M. Gbagbo) rassure la communauté internationale qu'en dépit de manoeuvres de la France tendant à semer la mort en Côte d'Ivoire, les Forces de défense et de sécurité (FDS) assurent la sécurité des ressortissants français en Côte d'Ivoire", selon un bandeau déroulant.
"Aucun message de patriotes (fervents partisans de M. Gbagbo) n'invite les Ivoiriens à s'attaquer aux ressortissants français", conclut le texte diffusé à la mi-journée.
11H50 GMT. Début du regroupement des Français, nouveaux renforts militaires. La France a commencé lundi à regrouper ses ressortissants à Abidjan, et envoyé 150 soldats supplémentaires pour protéger les expatriés dans la capitale économique en proie aux combats entre les forces d'Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo.
La situation en Côte d'Ivoire a fait l'objet d'une nouvelle réunion lundi entre le président français Nicolas Sarkozy, les ministres de la Défense Gérard Longuet, de la Coopération Henri de Raincourt, et le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud.
Lors d'une réunion identique dimanche soir, le chef de l'Etat avait décidé de regrouper "sans délai" tous les ressortissants français résidant à Abidjan afin "d'assurer leur protection".
Lundi, le regroupement des Français était en cours, "sur une base volontaire", en trois points d'Abidjan, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères. "On ne parle pas d'évacuation pour le moment", a indiqué de son côté le Premier ministre François Fillon.
11H00 GMT: Regroupement des Français dans trois lieux à Abidjan. Le regroupement des Français en Côte d'Ivoire était en cours lundi "sur une base volontaire", dans trois lieux de la capitale Abidjan, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères, sans donner de chiffres sur le nombre de personnes concernées.
"Les opérations de regroupement ont commencé sur la base du volontariat. Deux nouveaux points de regroupement ont été établis, l'un à l'hôtel le Wafou au sud des ponts et l'autre à l'ambassade de France au Nord", a indiqué lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Le troisième point de regroupement est le camp militaire français de Port-Bouët où plus de 1.650 ressortissants étrangers, dont environ la moitié de nationalité française, avaient déjà trouvé refuge dimanche matin.
10H00 GMT: Les responsables pro-Gbagbo ont annoncé que le chef de l’état-major ivoirien des armées, le général Mangou, a quitté l`ambassade d’Afrique du Sud à Abidjan où il s`était réfugié il y a une semaine et regagné les rangs de l’armée.