Le 17ème du sommet de l'Union africaine (UA) s'est ouvert jeudi à Malabo, avec la crise en Libye au sommet de l'agenda du sommet de deux jours.
Le thème du sommet, "Accélérer la responsabilisation des jeunes pour le développement durable", sera très probablement éclipsé par la situation sécuritaire sur le continent, notamment en Libye, au Soudan et en Somalie.
Asha-Rose Migiro, vice-secrétaire générale des Nations Unies, et l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva faisaient partie des invités qui ont participé à la cérémonie d'ouverture du sommet.
Jean Ping, président de la Commission de l'UA, a déclaré que la paix et la situation sécuritaire sur le continent s'étaient améliorées d'une manière générale. Des pays comme le Burundi, la République centrafricaine et les Comores étant en phase de reconstruction post-conflit par exemple.
Il a souligné que l'UA faisait des efforts pour s'assurer qu'une solution politique en Libye soit trouvée, et non une solution militaire comme le préconisent les pays occidentaux.
Pour sa part, M. Lula da Silva a appelé l'Afrique à rester unie face aux intérêts variés et égoïstes sur la scène internationale.
Le conflit en Libye demeure un des principaux problèmes que l'UA rencontre malgré ses appels répétés pour une solution politique à la crise.
Malgré les protestations de l'UA, les forces de l'OTAN continuent de bombarder le pays nord-africain, et les puissances occidentales comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France demandent au leader libyen de quitter le pouvoir. - Xinhua