Lors d’un point de presse samedi 8 octobre, le collectif des partis politique pour la finalisation de la transition a dénoncé le comportement du gouvernement guinéen dans la gestion du processus électoral. Dans une déclaration lue, le porte-parole Faya Millimono de la Nouvelle génération pour la république (NGR), a expliqué pourquoi le Collectif a demandé à ses militants et sympathisants de descendre dans la rue le 27 septembre 2011, une manifestation pacifique qui a dégénéré dans la violence.
Fodé Oussou Fofana, de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Mouctar Diallo, des Nouvelles forces démocratiques (NFD), et Faya Millimono, ont dénoncé la présence à Conakry d’une milice à Conakry à la solde du pouvoir, qui sème la terreur dans les fiefs de l’opposition.
A rappeler, que le compère des conférenciers, Etienne Soropogui, Vice-président des Nouvelles forces démocratiques, croupit en cellule en attendant d’être déféré devant le tribunal. Il fut arrêté pendant la marche.
Les consultations ont été initiées la semaine dernière par le groupe «des amis de la Guinée», et le «comité de médiation» composé des membres des institutions républicaines en vue de relancer le dialogue entre le gouvernement et l’opposition.
En attendant, les conférenciers du samedi 8 octobre ont posé des préalables pour la reprise du dialogue. Entre autres, la libération de tous les détenus arrêtés lors de la marche y compris Etienne Soropogui des NFD.
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