Les autorités ivoiriennes ont libéré sous caution huit anciens alliés de Laurent Gbagbo dans le but de convaincre les partisans du président déchu et son Front populaire ivoirien (FPI) de ne pas boycotter les élections législatives du 11 décembre.
Le FPI a annoncé fin octobre qu'il ne participerait pas au scrutin pour protester contre le maintien en détention de l'ancien chef de l'Etat et l'insécurité. En raison du petit nombre de personnes libérées, il ne devrait pas changer d'avis.
"Nous sommes déçus: nous avions présenté 65 dossiers, dont neuf seulement ont été examinés et huit acceptés", a dit Hervé Gouaméné, membre de l'équipe d'avocats qui représente les personnalités pro-Gbagbo en détention.
Parmi les personnes qui sont sorties de prison figurent trois anciens ministres et un journaliste qui a travaillé pour la radio-télévision d'Etat.
Si le FPI a annoncé qu'il boycotterait les élections, quatre petites formations pro-Gbagbo ont décidé de présenter vingt candidats. – AfricaLog avec Reuters