L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité commis à la suite de l'élection présidentielle de novembre 2010, a déclaré à la Cour pénale internationale (CPI) avoir été arrêté en avril dernier sous les bombes françaises.
J'ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises, a dit M. Gbagbo, premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, lors de sa première comparution devant la Cour, entrée en fonction en 2002.
C'est l'armée française qui a fait le travail, a-t-il ajouté.
Ecroué mercredi dernier à La Haye, M. Gbagbo, 66 ans, est soupçonné d'être coauteur indirect de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues le 11 décembre en Côte d'Ivoire. – AfricaLog avec agence