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«Kim Jong-il brûle en enfer»

Dec 20, 2011

Plusieurs grandes figures du parti républicain américain ont espéré lundi que la mort du numéro un nord-coréen Kim Jong-Il permettra de tourner la page de la tyrannie en Corée du Nord.

«Kim Jong-Il était un tyran sans pitié qui vivait dans le luxe pendant que le peuple nord-coréen était affamé», a déclaré dans un communiqué Mitt Romney, l'un des favoris de la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012.

«L'Amérique doit montrer son leadership» et travailler avec ses alliés pour «détourner la Corée du Nord de la route semée d'embuches qu'elle a empruntée et assurer la sécurité dans la région», a-t-il poursuivi.

«Le peuple nord-coréen vit un long et cruel cauchemar national. J'espère que la mort de Kim Jong-Il va hâter sa fin», a-t-il ajouté.

Le sénateur et candidat à la présidentielle en 2008, John McCain, a pour sa part estimé que le leader nord-coréen a condamné son peuple à «une pauvreté terrible et à une oppression brutale dans le cadre d'un des régimes les plus totalitaires que le monde ait jamais connu», a-t-il écrit dans un communiqué.

«Le monde est un endroit meilleur maintenant que Kim Jong-Il n'est plus là», a-t-il poursuivi.

«Je ne peux que dire ma satisfaction que le "cher leader" rejoigne ses semblables Kadhafi, Ben Laden, Hitler et Staline pour brûler en enfer», a-t-il ajouté.

De son côté, le candidat Jon Huntsman, ancien ambassadeur des États-Unis en Chine, a estimé que le dirigeant de Pyongyang était un «tyran inconscient».

«Sa mort clôt un chapitre tragique pour le peuple de Corée du Nord et lui offre la meilleure opportunité d'emprunter un chemin qui le mène vers une société plus libre et ouverte et vers des réformes politiques», a dit dans un communiqué l'ancien diplomate qui n'est pour l'instant pas parvenu à décoller dans les sondages.

La course à l'investiture républicaine commence le 3 janvier dans l'Iowa. Le processus de désignation s'étendra ensuite État par État jusqu'à l'été, pour désigner un candidat en vue d'affronter le président Barack Obama le 6 novembre 2012. – AfricaLog avec agence
 

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