L’état major de la gendarmerie nationale devient le Haut commandement de la gendarmerie nationale. Par décret D/007/PRG/SGG/2012 en date du 18 janvier 2012, le Président de la République applique une autre recommandation dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité à travers la nomination du Haut commandant de la gendarmerie nationale.
Le Chef de l’Etat a ainsi porté son choix sur le général de brigade Ibrahima Baldé, précédemment Chef d’état-major de la gendarmerie nationale au poste de Haut commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Une confirmation du patron de la FOSSEPEL qui a conquis le cœur de nombre de guinéens par la maîtrise dont il a fait preuve dans la sécurisation du processus électoral.
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Post scriptum d’AfricaLog: Cet acte présidentiel rend ainsi effectif le volet des recommandations sur les réformes concernant le «secteur de la sécurité en République de Guinée, caractérisé notamment par la désorganisation des forces de défense et de sécurité, l’absence du contrôle civil, le dysfonctionnement du système judiciaire, etc.»
On se souvient, le gouvernement du Président Alpha Condé avait organisé un séminaire national du 28 au 31 mars 2011 sur la réforme de ce secteur névralgique «afin de remobiliser l’ensemble des acteurs et d’engager résolument le processus» entamé sous la transition militaire avec l’aide de la Communauté internationale. Une rencontre que le Chef de l’Etat, Professeur Alpha Condé a tenu à présider en personne.
C’est au cours des travaux de ce séminaire qu’il a été décidé que, «dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, l’État Major de la Gendarmerie Nationale doit être érigé en Haut Commandement. La Gendarmerie deviendra un corps "autonome" rattaché directement au Ministère de la Défense Nationale».
D’après le document issu des travaux de cette rencontre, «l’objectif de l’autonomie, est de garantir la capacité de la Gendarmerie de s’acquitter efficacement de ses missions spécialisées de police judiciaire et administrative et de respecter l’esprit de la Constitution qui exige une distinction stricte entre les forces de défense et les forces de sécurité».