L'armée malienne a repoussé samedi l'assaut des rebelles touareg sur Gao, principale ville du nord du Mali sous contrôle des forces gouvernementales, ont affirmé des sources militaires concordantes.
Les rebelles ont été repoussés, ils sont partis de Gao, a déclaré un responsable de l'armée sous couvert de l'anonymat, selon lequel les assaillants incluaient des membres de divers groupes et de diverses nationalités.
Une autre source militaire a également affirmé que les rebelles ont été repoussés dans l'après-midi, sans plus de détails.
Ce n'est sans doute pas fini. Chaque fois qu'ils viennent quelque part et sont repoussés, ils testent notre capacité de réaction. Ils ont beaucoup de moyens, ils ont reçu beaucoup de renfort et ils se sont démultipliés ces derniers jours en attaquant des localités en plusieurs groupes, a expliqué le premier responsable militaire déjà cité.
Un responsable humanitaire, citant des collègues et des membres de sa famille sur place, a également fait état du départ de la ville des assaillants. Il y a eu de violents combats, les rebelles ont été repoussés. Mais on a le sentiment que ceux qui sont venus sont venus en éclaireur, a-t-il commenté.
Aucun bilan des affrontements n'était disponible en fin de journée.
Des rebelles touaregs sont entrés dans au moins trois des huit quartiers de Gao, principale ville du nord, à un millier de km au nord-est de Bamako, et qui abrite l'état-major de l'armée malienne pour toute la région septentrionale.
Les combats se sont concentrés autour des deux camps militaires de Gao, où les forces gouvernementales se sont réfugiées pour résister aux assaillants, dont l'identité exacte reste à préciser.
Cette attaque est intervenue moins de 24 heures après la chute aux mains des rebelles de Kidal, à environ 300 km plus au nord-est vers la frontière algérienne, capturée par le groupe armé par Ansar Dine, avec l'appui du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle touareg, et des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le capitaine Sanogo, chef de la junte au pouvoir a demandé le soutien de la communauté internationale. – AfricaLog avec agence