L’accord signé entre la Cédéao et le chef des putschistes maliens, capitaine Amadou Sanogo est combattu par un groupe, organisateur d’une convention, déterminé à l’introniser président de la transition malienne.
D’aucuns soutiennent que capitaine Sanogo est mal conseillé. La communauté internationale devrait agir avec fermeté pour régler ce problème qui pourrait plonger le Mali et la sous-région dans un climat d'insécurité totale.
Le président de la transition désigné par l’accord signé entre les putschistes et la Cédéao se trouve à Paris pour des soins après une bastonnade dans son bureau du palais de Koulouba.
Dans un communiqué du département d’Etat transmis à AfricaLog.com, en date du 25 mai, «Les Etats-Unis condamnent fermement la violence de cette semaine et invite le capitaine Sanogo et le Comité pour la Restauration de la Démocratie (CNRDRE) de se tenir à l'écart immédiatement et permettre la restauration d'un régime civil. Nous appelons les soldats maliens à retourner à leurs rôles en tant que défenseurs de la Constitution du Mali. Les États-Unis seront attentifs à tous les efforts - civils ou militaires – qui voudront priver les citoyens Maliens d'un retour rapide à la stabilité, un gouvernement démocratique. Nous continuons à imposer des sanctions aux membres du CNRDRE et d'autres, militaires et civils, qui cherchent à saboter ce processus».
AfricaLog.com