Le président français François Hollande a refusé jeudi de répondre au sujet d'un tweet embarrassant de sa compagne Valérie Trierweiler, lors d'une conférence de presse à Rome à l'issue d'un entretien avec le chef du gouvernement italien Mario Monti.
Je ne répondrai pas ici et à ce sujet, a déclaré M. Hollande en réponse à une question d'un journaliste.
Interrogé après la conférence de presse sur l'éventualité qu'il s'exprime sur ce sujet avant le second tour des législatives dimanche, M. Hollande a simplement répondu non. Sans en dire plus, il a semblé par un geste ne pas exclure d'évoquer la question par la suite.
Ségolène Royal s'est dit "meurtrie" par le tweet de Valérie Trierweiler publié mardi. La première compagne y avait exprimé son soutien à l'adversaire aux élections législatives de l'ex-compagne de François Hollande.
"Je n'ai pas voulu volontairement réagir car le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot...", a déclaré mercredi soir Ségolène Royal.
"Je demande le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit...", a ajouté l'ancienne candidate à la présidentielle. "En tant que femme politique, je demande à être respectée tout comme doit être respecté le soutien politique que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle", ajoute-t-elle insisté. – AfricaLog avec agence