Nouhou Thiam, l’ancien Chef d’Etat major sera libéré
Jul 02, 2012
Ce 2 juillet, le président de la Chambre de mise en accusation, Yaya Kaïraba Kaba, a décidé d’un non-lieu pour 14 personnes accusées d’avoir participé à l’attentat du 19 juillet 2011, contre le domicile du Président Alpha Condé. Ils seront libérés demain mardi 3 juillet, a expliqué un proche du dossier à AfricaLog.com à Conakry. Le Général Nouhou Thiam, ancien Chef d’Etat major général des armées, sera la 15ème personne à être libérée, du fait qu’il a fini de purger sa peine, a confié à AfricaLog.com Me Salif Béavogui, avocat de la défense, qui a précisé: «Le Général Nouhou Thiam était poursuivi pour délit de désertion dont la peine maximale n’excède pas quatre mois alors qu’il a fait près d’un an de détention».
Le Cdt Aboubacar Sidiki Camara dit «De Gaule», est l’un des bénéficiaires du non-lieu. Avec le Général Nouhou Thiam, le Colonel Abdoulaye Bah dit Aïdor, le capitaine Amadou Sadio Diallo, le colonel Sadou Diallo sont tous des proches du Général Sékouba Konaté, ancien président de la Transition guinéenne. «Ils devraient être libérés aujourd’hui, mais on vient de nous apprendre que leur libération est prévue demain», a confié notre source.
En mars dernier, un premier lot de 17 personnes composées d’officiers militaires et des civils avait également bénéficié d’un non-lieu. Cela fait un total de 32 personnes libérées sur 57 détenus.
Des dossiers comme celui du Cdt Alpha Oumar Boffa Diallo alias AOB, ancien membre de la garde du Général Sékouba Konaté ont été renvoyés devant la Cour d’Assises avec une vingtaine d’autres personnes détenues, pour complicité dans l’attentat contre le domicile du président guinéen, Alpha Condé. Le dossier du colonel Boubacar Algassimou Barry et d’autres ont été renvoyés, pour «abstention délictueuse.»
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, le domicile d’Alpha Condé, situé dans le quartier Kipé, commune de Ratoma, avait fait l’objet d’attaque à l’arme lourde et légère. Des arrestations s’en sont suivies du côté des militaires ainsi que des civils, soupçonnés d’être de mèche avec le numéro 2 de l’UFDG, Bah Oury, accusé d’être le cerveau de l’attaque.
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